Nouvelle édition pour le 75e anniversaire de sa première publication.
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans « l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés, vraisemblablement sur dénonciation.
Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
Depuis Les Fourmis : 30 romans, 30 ans, 30 traductions, 30 millions de lecteurs...
Bernard Werber, c'est une vie à part et une oeuvre mondialement reconnue où se croisent des anges, des dieux, des chats, des templiers, des fourmis et des abeilles..., où la science nous initie au « savoir relatif et absolu » du professeur Wells.
Sous la forme de 22 chapitres correspondants aux 22 arcanes d'un jeu de tarot, Bernard Werber nous révèle dans ce livre les secrets de ses romans, les surprenantes aventures et expériences qui les inspirent, comme la pratique du rêve lucide et l'hypnose régressive. Entre art du suspense et puissance de l'imaginaire, c'est un véritable atelier d'écriture dont il ouvre les portes pour la première fois.
Intime et captivant, Mémoires d'une fourmi nous renvoie aux mystères de nos propres vies.
" Un merveilleux récit de vie." Lire-Magazine Littéraire
« C'est une petite fille, à la sortie d'un concert, qui m'a donné l'élan qui me manquait. Elle m'a demandé, simplement : La musique, ça sert à quoi ? J'ai été, un court instant, aussi déconcertée que ses parents. Oui, pour quoi faire la musique ? Et pour quoi faire tous ces musiciens grâce auxquels nous continuons à entendre un son qui traverse les siècles ? Tous ces artistes qui ne produisent ni ne fabriquent rien dans un monde pourtant dévolu à la matière, à la technique, un monde où, justement, la parole ni le dialogue ne sont plus vraiment le diapason de nos échanges. De là, ce livre, et l'idée que porte son titre Renaître. Ce n'est encore pas assez d'être né : il importe de se remettre au monde, et de l'aimer. » Hélène Grimaud
Reçue première à l'unanimité à l'âge de treize ans au conservatoire de Paris, grand prix de l'Académie du disque à quinze ans, la pianiste Hélène Grimaud mène une carrière internationale qui fait d'elle une ambassadrice de la musique acclamée à travers le monde. Passionnée par l'éthologie, elle ne cesse d'oeuvrer, en parallèle, au service des espèces menacées. Dans ce livre écrit avec une sincérité rare, elle revient, au gré de ses entretiens avec l'écrivain Stéphane Barsacq, son ami de toujours, sur ses engagements. Renaître est une invitation à ouvrir les yeux sur ce qui nous environne et à le voir comme pour la première fois.
"Il y a encore tant de choses que j'ignore au sujet de l'Amérique, de la vie, et de ce que l'avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m'a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m'ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l'histoire de notre pays. Même quand elle est loin d'être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l'auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer."
Michelle Obama
Dans le premier volume de ses mémoires présidentiels, Barack Obama raconte l'histoire passionnante de son improbable odyssée, celle d'un jeune homme en quête d'identité devenu dirigeant du monde libre, retraçant de manière personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence - une période de transformations et de bouleversements profonds.
Barack Obama nous invite à le suivre dans un incroyable voyage, de ses premiers pas sur la scène politique à sa victoire décisive aux primaires de l'Iowa, et jusqu'à la soirée historique du 4 novembre 2008, lorsqu'il fut élu 44e président des États-Unis, devenant ainsi le premier Afro-Américain à accéder à la fonction suprême.
En revenant sur les grandes heures de sa présidence, il nous offre un point de vue unique sur l'exercice du pouvoir présidentiel, ainsi qu'un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale. Il nous entraîne dans les coulisses de la Maison-Blanche, du Bureau ovale à la salle de crise, et aux quatre coins du monde, de Moscou à Pékin en passant par Le Caire. Il nous confie les réflexions qui l'ont occupé à certains moments cruciaux - la constitution de son gouvernement, la crise financière mondiale, le bras de fer avec Vladimir Poutine, la réforme du système de santé, les différends sur la stratégie militaire des États-Unis en Afghanistan, la réforme de Wall Street, le désastre provoqué par l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, et enfin l'opération commando qui a conduit à la mort d'Oussama Ben Laden.
Une terre promise est aussi un récit introspectif - l'histoire du pari qu'un homme a lancé à l'Histoire, d'un militant associatif dont la foi a été mise à l'épreuve sur la scène internationale. Barack Obama parle sans détour du défi colossal qu'il lui a fallu relever : être le premier candidat afro-américain à la présidence, incarner "l'espoir et le changement" aux yeux de toute une génération galvanisée par la promesse du renouveau, et devoir à chaque instant prendre des décisions d'une gravité exceptionnelle. Il évoque la façon dont sa vie à la Maison-Blanche a pu affecter sa femme et ses filles, et parle sans fard des moments où il s'est retrouvé en proie au doute et à la déception - sans pour autant renoncer à croire qu'en Amérique le progrès est toujours possible.
Ce livre puissant et magnifiquement écrit est l'expression de la conviction profonde de Barack Obama : la démocratie n'est pas un don du ciel, mais un édifice fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle que nous bâtissons ensemble, jour après jour.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty, Charles Recoursé et Nicolas Richard
"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..."
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan - Ivens.
Aujourd'hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d'y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...
Traduit de l'anglais par Nathalie Bru et Santiago Artozqui
C'est l'une des images les plus marquantes du XXe siècle : deux jeunes garçons, deux princes, marchant derrière le cercueil de leur mère sous les regards éplorés - et horrifiés - du monde entier. Alors que Diana, princesse de Galles, rejoignait sa dernière demeure, des milliards de personnes se demandaient à quoi pouvaient bien penser les princes à cet instant, ce qu'ils ressentaient - et quelle tournure allait prendre leur vie désormais.
Pour Harry, voici enfin venu le moment de raconter son histoire.
Avant de perdre sa mère, le prince Harry, douze ans, était un enfant insouciant, un Suppléant rieur au côté d'un Héritier plus réservé. Le deuil a tout changé : difficultés à l'école, difficultés à gérer sa colère, à supporter la solitude - et, parce qu'il tenait la presse pour responsable de la mort de sa mère, difficultés à accepter que sa vie se déroule sous les feux des projecteurs.
À vingt et un ans, il rejoint l'armée britannique. La discipline lui donne un cadre, et deux déploiements en opération extérieure font de lui un héros dans son pays. Bientôt pourtant, il se sent plus perdu que jamais, victime de stress post-traumatique et d'attaques de panique qui le paralysent. Par-dessus tout, il attend toujours le grand amour.
Puis il rencontre Meghan. Le monde s'est passionné pour leur histoire d'amour digne d'Hollywood ; il s'est réjoui lors de leur mariage de conte de fées. Mais dès le début, Harry et Meghan sont harcelés par la presse, contraints de faire face, vague après vague, aux abus, au racisme et aux mensonges. Témoin des souffrances de sa femme, conscient du danger pour leur sécurité et leur santé mentale, Harry n'a pas trouvé meilleur moyen d'empêcher l'histoire de se répéter qu'en fuyant son pays natal. À travers les siècles, rares sont ceux qui ont osé quitter la famille royale. La dernière à avoir essayé, à vrai dire, fut sa mère...
Pour la première fois, le prince Harry raconte sa propre histoire. D'une honnêteté brute et sans fard, Le Suppléant est un livre qui fera date, plein de perspicacité, de révélations, d'interrogations sur soi et de leçons durement apprises sur le pouvoir éternel de l'amour face au chagrin.
Le prince Harry, duc de Sussex, est mari, père, acteur dans l'humanitaire et vétéran de guerre. Il milite pour l'écologie et s'engage pour la sensibilisation au bien-être mental. Il vit à Santa Barbara, en Californie, avec sa famille et leurs trois chiens.
A N G O U L Ê M E
B R I A L Y
C R I T I Q U E S
D E W A E R E
É V O L U T I O N
F A I T S
G E N R E
H O U L G A T E
I N C L I N A T I O N
J E A N N E
K A R I N A
L I S T E
M A R L E N E
N O T R E P E T I T M O N D E T E L Q U ' I L V A
O R T F
P R É S I D E N T S
Q U E S T I O N N A I R E D E P R O U S T
R W A N D A
S O M M E I L
T O U R M E N T S
U N E N O S T A L G I E
V I S U E L L E
W I K I P É D I A
F A C T E U R S X
Y I N E T Y A N G
Z O Z O T E R
Dominique Besnehard, d'abord directeur de casting, a été l'agent artistique de nombreuses vedettes avec qui il s'est lié d'amitié, avant de se tourner vers la production. La série Dix pour cent, au succès mondial, s'inspire de son parcours.
Dans ce dictionnaire, il revient sans langue de bois et avec humour sur sa carrière, ses secrets de tournage, ses passions et ses coups de gueule, ses amitiés comme ses inimitiés. Il brosse les portraits tout à la fois tendres, drôles et féroces des stars qu'il a accompagnées au cours de sa carrière, comme Jeanne Moreau, Marlene Dietrich, Jean-Claude Brialy, Nathalie Baye ou Béatrice Dalle...
« Le jour J arrive. Celui où l'on doit me signifier si je suis autiste, porteur du syndrome d'Asperger, ou pas. Ce 22 juin 2015 dont je me souviendrai toute ma vie. J'ai seize ans. »
Malgré tous ses efforts pour s'adapter, Paul comprend en grandissant qu'il n'est pas comme les autres. Alors, quand le diagnostic tombe, il est soulagé. Il peut enfin mettre un mot sur sa différence.
Ces résultats marquent le début d'une longue bataille. Celle de l'acceptation de soi, d'abord, puis celle de la norme, de la société qui le range dans la case « handicapé ». Car être autiste Asperger ne rime pas seulement chez lui avec une mémoire extraordinaire et une passion pour les listes. Cela va de pair avec une hypersensibilité sensorielle et une souffrance psychologique.
Avec une lucidité et une sincérité désarmantes, Paul nous ouvre les portes de son monde et nous dévoile ce que c'est qu'être autiste Asperger, avec ses affres et ses joies.
À propos de l'auteur
Âgé de vingt-trois ans, Paul El Kharrat s'est fait connaître du grand public grâce àson parcours exceptionnel dans l'émission Les Douze Coups de midi. De cette expérience, il a tiré son autobiographie à succès Ma 153e victoire. Passionné de culture générale et d'histoire, il est également l'auteur de Crimes et mystèresde Paris.
Ce premier volume d'un journal-fleuve couvre une seule année de la vie de l'auteur, de juin 2016 à juin 2017, durant laquelle il fut notamment chroniqueur dans l'émission " On n'est pas couché ", année fertile en rencontres, observations et expériences.Personnalité controversée, Yann Moix est avant tout un des meilleurs écrivains d'aujourd'hui, salué comme tel par l'ensemble de la critique au-delà des polémiques qu'il peut susciter. C'est la raison de son entrée dans " La collection " Bouquins et de la publication de cette oeuvre inédite qui traverse tout son univers à la fois intime et public.
On y découvrira le grand lecteur qu'il est, l'homme fou de musique, de littérature et de philosophie. L'amoureux dans ses relations avec les femmes de sa vie. L'observateur implacable de la comédie sociale, littéraire et médiatique à travers les multiples portraits qu'il brosse de ses confrères écrivains, des personnalités politiques et médiatiques qui ont eu la chance ou la malchance de croiser sa route. Un régal de tendresse pour ceux qu'il apprécie et de férocité pour ceux qu'il démasque sans merci. Au nom d'un souci contestant et absolu de sincérité brute, comme il l'explique dans ces extraits :
Dimanche 10 juillet 2016 : Écrire un journal exige non pas exactement de la paresse, mais un certain laisser-aller qui, finalement, oscille entre l'inconscience, le suicide et le courage. Se faire un destin, pourtant, est impossible si l'on n'est pas d'abord - pour un temps du moins - détesté, honni, proscrit, voué aux gémonies, marginalisé, " grillé ". Tous ceux qui ne passent pas par cette sale période ne font, au mieux, qu'une " carrière ". Plutôt crever que de faire carrière. Faire carrière : réussir dans la vie ; il s'agit de réussir sa vie. Traduction concrète : la soumettre à tous les dangers (intellectuels, physiques).
Lundi 11 juillet 2016 : Tout journal intime est une burlesque lutte contre cet invisible titan qui nous pousse vers cet abyme : l'âge. L'âge est un cosmos que gouverne le ridicule. Il s'agira donc de s'y amuser ; j'ai bien fait de pleurer d'abord. Viennent les jours, doucement, où je n'aurai d'autre choix que de m'abandonner sans vergogne à ce que je crois que je suis - jusqu'à le devenir.
Jeudi 11 août 2016 : Dans ce journal, je tiens à constater, quand je le relirai - si je le relis jamais - les contradictions qu'il contient, et qui me disent mieux que ne le sont mes cohérences. Un être n'est jamais que le perpétuel contraire de ses décisions, la démission de ses certitudes, l'inverse de ses pensées, la dénégation de ses actes, le contre-exemple de sa morale. Je ne suis que le brouillon de ce que je crois que je suis. Je suis vivant, c'est-à-dire que je n'ai pas la personnalité que je m'assigne, encore celle qu'on m'accole. Je m'échappe sans arrêt de ce que je décide, je m'évade de ce que je prévois, je rature ce que j'échafaude, je m'enfuis de moi-même sans m'en rendre compte, et lorsque j'en suis conscient, au lieu que d'en avoir mauvaise conscience, il s'agirait plutôt que j'en jouisse. Échapper à soi : voilà le motif de l'existence. Je ne supporte pas celui qui est fidèle à ses principes, parce qu'une vie de fidélité n'est pas une vie, et qu'une vie de principes tutoie la mort. Fidélité aux êtres, oui. Aux choses ? Plutôt mourir.
Mercredi 24 août 2016 : La profondeur de la vie fait craindre à chaque paragraphe d'un journal intime l'imminence de la mort.
Lundi 5 septembre 2016 : Ce journal intime est un journal de guerre.
Mercredi 26 octobre 2016 : Si je ne suis plus d'accord avec ce que j'ai déjà écrit, ne pas raturer, mais continuer, dire que je me suis trompé plus haut, ou me contredire parfaitement. Cela n'a aucune importance. On se contredit sans cesse dans la vie. Je suis capable de me contredire par écrit. C'est le cheminement qui compte, les errances et les erreurs évidemment. Je n'improvise pas ce que je pense, mais ne pense qu'en improvisant. Je ne voudrais pas tricher. Je laisse à ce journal sa fraîcheur spontanée. J'avance au coupe-coupe en même temps que le lecteur ; je veux dire : c'est le lecteur qui avance avec et en même temps que moi. Dans la jungle.
" - La "nostalvie'... Tu veux dire la nostalgie, Patrick ?
- Non, la "nostalvie', c'est différent.
- Quelle différence ?
- La nostalgie chronique est une aigreur, elle est grise. C'est du soleil derrière et du brouillard devant. La "nostalvie' est rose, c'est du soleil toujours. C'est se rappeler qu'un coup d'oeil dans le rétro est le moyen le plus sûr de déboîter sans risques. Il ne s'agit pas de refuser le progrès et la marche inexorable du temps, mais juste de picorer des bouts d'avant pour mieux nourrir l'après ! "
Dans La Nostalvie, Patrick Sébastien revient, avec verve et sensibilité, sur les cent vies passionnantes qu'il a vécues. Il nous invite aussi à faire un pas en arrière pour mieux aller de l'avant. " Nous devons prendre, écrit-il, le temps de puiser dans "hier' les valeurs qui nous fabriqueront des "demain' qui chantent. "
De la Chine de Mao aux rivages méditerranéens de Monte-Carlo, la violoniste Zhang Zhang nous livre le récit inspirant d'un parcours hors norme, de ceux qui méritent d'être appelés un destin, pour donner à chacun d'entre nous le courage de reprendre le sien en main.
D'abord contrainte par les Gardes rouges de vivre avec son frère et ses parents dans une chambre de neuf mètres carrés à Pékin, Zhang Zhang a ensuite connu l'exil, la peur, le dénuement, la maltraitance de son père obsédé à l'idée d'en faire une virtuose mais ne se souciant pas de l'envoyer à l'école. Ce n'est qu'à force de ténacité, de résilience, mais aussi par la grâce de rencontres salvatrices qu'elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui : une artiste accomplie et une humanitaire engagée en faveur de la paix et de l'universalisme.
Symboles de sagesse, de bienveillance et d'audace, les dragons de la mythologie chinoise ne naissent pas dragons : ils doivent le devenir. En Zhang Zhang ils ont trouvé leur meilleure disciple.
Née pendant la Révolution culturelle près des ruines de l'ancien palais d'Été de Pékin, Zhang Zhang a grandi en enfant nomade en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Violoniste classique de formation, aventurière par nature, humanitaire par engagement, elle est membre de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, fondatrice de Zhangomusiq et du Monaco String Quartet Ensemble, soliste de l'Opéra royal de Versailles, conférencière, et promotrice infatigable de la paix, du progrès et de l'universalisme.
« J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie.
En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu'on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd'hui. Les journaux sont forcément injustes, on montre ses cartes, il y a des versions de tout, mais là, il n'y a que la mienne. J'ai pris comme principe de ne rien arranger, et croyez-moi, j'aurais préféré avoir
des réactions plus sages que celles que j'ai eues... ».
On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans, jusqu'à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 70, et donne à lire le quotidien d'une grande amoureuse, désopilante et fantasque, et d'une artiste exceptionnelle.
Un journal à la fois intime et universel.
Ella Maillart avait l'oeil ethnographique, parfois sensuel, souvent ironique. En témoignent la quinzaine de textes inédits, peu connus ou introuvables de ce recueil, comme "Le sens du voyage" (1948), "L'école dans les nuages" (1966), "Voyage au Turkestan russe" (1935), "Le culte du serpent" en Inde, ou l'émouvant "Route à l'Est" (1939), version "sur le vif" de "La Voie cruelle". Attentive, où qu'elle soit, à la condition des femmes, Ella Maillart s'y montre à chaque instant d'une énergie et d'une curiosité inouïes, attirée comme un aimant par les contrées interdites, les trajets en zig-zag et les rencontres de hasard, pratiquant aussi l'art de la lenteur pour assimiler l'expérience, quêtant l'essentiel, qui seul est durable - l'immense nature, la liberté.
Femmes afghanes, entre survie et résistanceNous sommes le 15 août 2021. Frishta, jeune esthéticienne, travaille dans l'un des derniers salons de beauté de la capitale afghane qui, dès lors, va continuer de recevoir ses clientes dans une semi-clandestinité. Ces femmes, considérées par les autorités religieuses comme des êtres inférieurs, s'offrent l'impossible : assumer leur féminité. Et derrière les tentures de velours, elles dansent, chantent et rient malgré les larmes d'une vie broyée. Le salon est une lumière dans l'obscurantisme, mais elle faiblit jour après jour, Frishta l'a bien compris. Alors elle part, pour fuir l'avenir sombre qui la guette, s'arrachant des bras aimants de sa mère ; c'est le prix de sa liberté.
À travers des numéros d'Apostrophes, une étude toute personnelle de l'évolution de la littérature ; le trajet intime de la vie intellectuelle de l'auteur.
De Charles Bukowski à Philippe Sollers, de Marguerite Duras à Jean d'Ormesson, ce livre évoque, au gré de la mémoire, les très riches heures de l'émission Apostrophes et ses grandes figures... Ce n'est pas pour autant un hommage nostalgique, ni une galerie de portraits.
J'essaie surtout, en me souvenant des débats de Bernard Pivot écoutés alors religieusement (et redécouverts, des années après, dans les trésors de l'INA), de mesurer le travail de la littérature, l'évolution du jeune homme que j'étais face à des figures paternelles intimidantes, à la télévision et dans ma vie.
Comment se saisir de l'écriture ? C'est la question que posait Apostrophes, inlassablement, semaine après semaine, et que j'ai cherché, dans son ombre portée, à faire mienne.
Noël Herpe est écrivain et historien du cinéma. Il a publié de nombreux livres, entre autres son journal aux éditions de L'Arbalète.
Jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera en 2017 ses soixante-dix bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal au jour le jour en vue d'une publication.
De la clôture de Cannes 2015 à celle de 2016, voici une année dans la vie d'un boulimique qui aime aimer.
Nous sommes conviés au coeur de la machine du plus important festival du monde : les équipes, le fonctionnement interne, le jury, les relations avec les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes - scénaristes, réalisateurs, acteurs - du monde entier, les producteurs, les agents, les festivals concurrents, jusqu'à l'élection, à partir des mille huit cents films visionnés, de ceux qui feront la « Sélection officielle ».
Nous sommes aussi au poste de pilotage de l'Institut Lumière de Lyon et à son festival Lumière, aux destinées desquels préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur une passion communicative.
Mais au-delà de la communauté du cinéma qui trouvera ici un des plus beaux livres d'hommage au septième art et à ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), le lecteur sera emporté par la diversité des curiosités et la puissance d'un style, tant ce Journal de mémorialiste est avant tout celui d'un grand vivant. On comprend mieux, au fil de ces pages, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres.
« Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l’Occupation semblaient lointaines et irréelles. Sauf pour une jeune fille du nom d’Hélène Berr, qui savait qu’elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l’avenir, on le lirait ?»
Patrick Modiano
Durée : 08H38
© Éditions Tallandier, 2008 © et (P) Audiolib 2013 © et (P) Audiolib, 2013
Avec Histoire d'une vie, Aharon Appelfeld nous livre quelques-unes des clés qui permettent d'accéder à son oeuvre : réminiscences de la petite enfance à Czernowitz, en Bucovine. Portraits de ses parents, des Juifs assimilés, et de ses grands-parents, un couple de paysans dont la spiritualité simple le marque à jamais. Il y a aussi ces scènes brèves, visions arrachées au cauchemar de l'extermination. Puis les années d'errance, l'arrivée en terre d'Israël, et le début de ce qui soutiendra désormais son travail : le silence, la contemplation, l'invention d'une langue approchant au plus près l'énigme d'une vie, les méandres de la mémoire, et le sens que l'art peut leur donner.
Traduit de l'hébreu et révisé pour la présente édition par Valérie Zenatti
Prix Médicis étranger 2004
Avant de mourir, l'abbé Pierre a confié ses carnets intimes à son ami le plus proche, Pierre Lunel, en lui exprimant son souhait de n'en publier le contenu qu'après sa mort.
L'abbé Pierre y dévoile sans tabous, en toute sincérité, ses colères, son refus de la hiérarchie de l'Église, son besoin de la " tendresse féminine ".
Son enfance aussi, ses passions d'adolescent, sa dépression au monastère alors qu'il vient de prendre l'habit de capucin, ses lieux favoris, sa relation aux êtres et aux choses, les ressources de son combat sans peur contre toutes les oppressions.
Pour la première fois, ce témoignage unique et inédit révèle l'homme derrière la légende.
Rédigée en 1939 et publiée à titre posthume en 2000, cette chronique saisissante de l'instauration du nazisme s'est enrichie de cinq chapitres inédits retrouvés en 2002. Le talent d'un historien au service d'une indignation lucide. Plus de 500 000 exemplaires vendus en Allemagne.
Un témoignage exceptionnel qui révèle ce qu'est une diplomatie exigeante, par un serviteur de l'État qui durant quarante ans a porté avec fermeté la voix de la France, dans des environnements parfois hostiles. Ses derniers postes, en Russie et en Chine, donnent une acuité remarquable à son analyse de la période troublée à laquelle le monde se trouve confronté.
" C'est pour la France, ce qu'elle représente, ce qu'elle incarne, ce qu'elle signifie comme Nation et comme principes que Jean-Maurice Ripert s'est dévoué. Une France qui ne craint pas d'être européenne pour être plus influente et plus grande. Une France qui n'a pas peur du monde mais qui en sait les dangers face aux prétentions des empires.
Une France qui doit offrir à sa diplomatie, qui n'est rien d'autre que la politique intérieure avec d'autres moyens, un terrain de manoeuvre pour défendre nos intérêts mais surtout promouvoir une conception de l'avenir de la planète. "
François Hollande, Préface
Ces récits mémoires sont un témoignage rare qui offre une véritable histoire de la diplomatie française du dernier demi-siècle, par un diplomate engagé, qui a notamment servi aux cabinets de Michel Rocard, Bernard Kouchner et Lionel Jospin avant de devenir ambassadeur en Russie puis en Chine, à l'épicentre des crises actuelles. Écrits d'une plume alerte, ils sont riches en enseignements sur la prise de décision politique et la conduite des grandes négociations récentes dont l'auteur a été un acteur prépondérant tout en dressant des portraits vifs de nombreux contemporains, tels ceux de Bill Clinton, Recep Tayyip Erdogan ou encore Vladimir Poutine et Xi Jinping.
Une terre sauvage et mythique racontée à travers le regard d'une femme, au fil d'un voyage en solitaire de Vancouver à Anchorage.
Bordant l'une des plus mauvaises mers du monde, un somptueux dédale d'îles, de fjords englacés, de chenaux abrités... On l'appelle le Passage intérieur, aux confins de l'Amérique du Nord. Chaque été, les saumons y convergent par millions pour donner la vie avant de mourir. Les humains aussi sont nombreux à l'emprunter, venus d'Asie il y a des millénaires, suivis par des Russes chasseurs de loutres de mer, des chercheurs d'or, des prospecteurs de pétrole, de gaz, de minéraux rares, et des amoureux de la nature et de l'aventure. Into the wild : certains n'en sont jamais revenus.Épouser ces méandres capricieux pendant la brève saison estivale, c'est le projet de libre errance d'une femme endeuillée. Quête de retrouvailles avec des interlocuteurs trop brièvement croisés au cours d'une vie de grand reporter, cheminements intimes : ce parcours au hasard de la rotation des ferries est ponctué de rencontres avec les habitants ancestraux du Nord-Ouest, les Amérindiens et les Inuits. Parents des orques, des ours, des aigles, du Grand Corbeau de leur mythologie, ils appartiennent corps et âme à ces terres du bout du monde où ils accueillent l'étrangère venue les écouter avec ferveur.
Dans ce livre de souvenirs, l'auteur évoque ses années de formation et lève le voile sur un métier de l'ombre, peu connu, mais essentiel dans notre quotidien.
Depuis les années 1970, Nelly Rodi hume l'" air du temps" et explore les tendances à venir. Architecture, mode, arts de la table, matières, lumières et couleurs, rien n'échappe à son oeil avisé qui se charge de capter les goûts de demain et les évolutions futures.
Tout commence en Algérie, à l'époque département français. Cette jeunesse, emplie de tolérance, de mixité humaine et sociale et de variété des styles vestimentaires, sera la matrice de sa vie future et les constantes de sa vie professionnelle.
Au début des années 1970, baccalauréat en poche, elle est prise comme stagiaire par Monique Fayolle au "bureau de style" de Monoprix. Une expérience inoubliable. Dans cette équipe, on conçoit des objets du quotidien au design avant-gardiste, dont de nombreuses pièces, aux couleurs psychédéliques, deviendront iconiques. "Le beau au prix du moche", telle est la ligne de conduite. Une révolution dans la France pompidolienne, où l'on se transmet le vaisselier Henri-II depuis plusieurs générations...
Puis, ce seront les différents organismes professionnels, où Nelly Rodi apprendra le métier "sur le tas", n'hésitant pas à payer de sa personne et faire les ourlets juste avant les défilés sur les robes de deux jeunes créateurs, Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld.
Après vingt années à faire de la prospection pour d'autres, elle se lancera et fondera l'agence Nelly Rodi Trendlab, l'un des premiers "bureaux d'études " français indépendants et actuellement toujours leader sur le marché, avec des antennes aux quatre coins du monde.
Le rôle des "bureaux d'études " ou "bureaux de style" est de prévoir les tendances dans les deux années à venir, de donner des pistes aux créatifs et aux industriels afin de préparer les saisons futures. Un travail très en amont, loin des "influenceurs" de l'instant présent, un travail fait d'observations, d'anticipations et d'intuitions.
Dans ce livre, Nelly Rodi donne les clés du métier, issues de sa longue expérience. Matières, modes, couleurs, détails, époques, genre, cycles, luxe, développement durable, Intelligence artificielle, influenceurs, réseaux sociaux, tous les aspects de la tendance sont abordés et expliqués.
Mais, la tendance, c'est aussi des rencontres, comme avec ce jeune créateur qui dessinait des bijoux pour se faire un peu d'argent afin de lancer sa griffe... un certain Jean-Paul Gaultier, ou avec Courrèges, qui infléchira considérablement son destin, ou encore avec Pierre Bergé, avec qui elle formera longtemps un tandem actif au sein de nombreuses organisations syndicales de la mode. Et tant d'autres.
Mais, la tendance, c'est aussi des échecs, avec des événements qui peuvent surgir à tout moment et bouleverser ce qui était prévu : le 11 Septembre, les aléas climatiques, les attentats, l'actualité angoissante, etc. Un monde perpétuellement en évolution, qu'il faut savoir décrypter.
De sa naissance en Anjou en passant par l'Algérie Française, le Japon et la Bretagne, pour la première fois, Nelly Rodi lève le voile sur sa vie privée ainsi que sur une profession tout de mystères et de rencontres, aux confluents de la mode et de la création.