Avec près de 120 contributeurs : Roselyne Bachelot Christophe Barbier Difool Alain Duhamel Jean-Pierre Elkabbach Raphaël Enthoven Franck Ferrand Marc-Olivier Fogiel Jean-Pierre Foucault Jérôme Garcin Laurent Gerra Christophe Hondelatte Philippe Labro Brigitte Lahaie Manu Levy Catherine Nay Eve Ruggieri Laurent Ruquier Jacques Pradel Jacques Vendroux...
La radio est un média unique, un métier de passion et d'auditeurs passionnés. De A comme " addiction ", à Z comme " zauteurs ", ce Dictionnaire amoureux, révèle l'attachement à ce média pas comme les autres.
Animateurs, directeurs de stations, DJ, ... c'est toute une profession qui célèbre ici ce trait d'union entre nos vies.
Entrez dans les coulisses de vos stations préférées avec les plus grandes voix. Vous y glanerez des anecdotes inédites et revivrez certains des plus grands moments de l'actualité. Média de l'instant, la radio est aussi celui de la proximité. De cette relation si particulière, nait une fidélité qui a permis à la radio de surmonter les récents bouleversements technologiques.
Nous enchaînons les mauvaises nouvelles : chute du pouvoir d'achat, explosion des prix de vente, tensions sociales, persistance du Covid-19, guerre sans fi n en Ukraine, hausse incontrôlable de la dette... sans oublier les désastres climatiques.
Dans ce contexte, comment pouvons-nous espérer nous en sortir ? Rien ne va... MAIS tout est encore possible. Dans ce livre, François Lenglet démontre comment un changement en profondeur, économique et social, est en cours.
Nous allons vivre une transformation sans précédent de nos modes de production, de nos logiques de consommation, et même de nos façons de vivre.
Oui, la France a des atouts pour revenir au premier plan. François Lenglet nous dit pourquoi 2023 sera l'année du grand virage.
Ce livre est le fruit d'une enquête inédite par son ampleur, qu'a menée Magali Picard, journaliste au magazine LSA, sur le patron préféré des Français, Michel-Édouard Leclerc. L'homme qui pèse 50 milliards, 734 magasins et 140 000 salariés, est l'un des principaux employeurs du pays.
Est-il réellement le défenseur de notre pouvoir d'achat ou bien un digne héritier faisant fructifier le capital familial ? Un génie de la com' ou un imposteur ? Ou un lobbyiste stratège et manipulateur ?
Michel-Édouard Leclerc est indéniablement une personnalité complexe, qui entretient à dessein le flou sur sa personne. Mais pour quelles raisons ? A-t-il des zones d'ombre ? Certains ont accepté de se confier en étant cités, d'autres ont préféré garder l'anonymat. Seule sa famille est restée inapprochable.
Cette enquête très documentée a été réalisée en toute indépendance et dessine un portrait inédit, inattendu et surprenant de celui que l'on surnomme " MEL ".
L'histoire de la " bande de copains " qui a changé le visage du capitalisme français.Tout commence au début des années 80.
Tous sont encore inconnus ou presque.
Leurs noms ? Claude Bébéar, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, David de Rothschild, Serge Kampf, Michel Pébereau, Henri Lachmann, Didier Pineau-Valencienne, Jean-René Fourtou, Thierry Breton...
Leur point commun ? Une petite association, Entreprise et Cité, sans logo ni locaux, qui se réunit de façon informelle autour d'un match de rugby, d'une bonne table ou d'une virée entre amis.
Pendant près de vingt-cinq ans, ils vont chasser en meute. Dévorant autour d'eux et se dévorant parfois entre eux.
"Tontons flingueurs" pour les uns, "Chevaliers de la Table ronde" pour les autres.
Très vite, Claude Bébéar s'impose comme le grand inspirateur et le grand ordonnateur de ces chamboulements inédits de l'économie française.
Comment a-t-il façonné et développé des groupes comme AXA, BNP-Paribas ou Vivendi ?
Comment a-t-il, en parallèle, imposé l'Institut Montaigne parmi les think tanks incontournables et influencé en profondeur la société française en lançant, parmi les premiers, le débat sur l'accès à l'emploi ou l'intégration des jeunes issus de la diversité ?
Comment une vraie "bande de copains" à l'appétit insatiable, avec ses éclats de rire, ses coups de gueule et ses coups de coeur, a-t-elle ainsi secoué le capitalisme
de la vieille France jusqu'à en faire émerger des champions mondiaux ?
Leur histoire est une saga.
Elle était secrète.
Elle ne l'est plus.
L'ancien patron de l'antigang dévoile l'envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Sans langue de bois, il dit tout. La vie d'Yves Jobic incarne l'histoire de la police parisienne. Dernier patron de l'antigang à l'ancienne, il a décidé de parler, et de tout dire. Emprisonné, puis blanchi et indemnisé, il a été nommé à la tête de la célèbre brigade de recherche et d'intervention, la BRI.
Il dévoile ici, sans langue de bois, tous les moyens utilisés par la PJ, à commencer par le recours aux indics, domaine dans lequel il a excellé pour pénétrer le milieu où se côtoient les plus grandes légendes de la pègre, les pires assassins, mais aussi certaines élites...
Dans un style net et percutant, l'ex-commissaire retrace les trajectoires
sanglantes des criminels qu'il a côtoyés, les unions et les conflits, les guerres de clans, mettant en scène Francis le Belge, les frères Hornec, parrains du puissant clan de Montreuil qui régna sur le milieu pendant les années 1990, ou encore Momo Amimer, le sérial braqueur.
Il revient sur les enquêtes les plus sensibles qui ont fait la une de notre
actualité : des opérations risquées aux surveillances sur le fil en passant par les infiltrations épiques et les arrestations périlleuses qui ont rythmé le quotidien du Quai des Orfèvres.
" Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. " Prix Etudiant du Livre Politique LCP 2023" Jamais nous n'avons été à ce point testés sur la difficulté de juger des faits sans faillir face à l'émotion de se venger. " V13 est le nom du procès historique des attentats du 13 novembre 2015, qui ont tué 130 personnes et blessé des centaines d'autres à Saint-Denis et à Paris.
Une charge émotionnelle hors normes. Une salle d'audience construite pour l'occasion, un budget de 10 millions d'euros. 1 800 parties civiles, 1 300 blessés, 330 avocats, 20 accusés dont le plus connu, Salah Abdeslam.
Azzeddine Ahmed-Chaouch, journaliste à
Quotidien et Valentin Pasquier, dessinateur judiciaire pour
France Inter, Le Parisien et
Ouest France, ont couvert les 9 mois de ce procès. Ils ont assisté aux audiences, rencontré les victimes, les avocats, les parties civiles, les policiers et rapporté les propos de Salah Abdeslam.
Ils ont tout vu, tout entendu, tout noté. De la salle d'audience aux couloirs du Palais, en passant par les lieux privés réservés aux témoins.
Ce qu'il faut savoir sur la plus grande audience criminelle jamais organisée en France est dans cet ouvrage.
Au nom de notre histoire, de notre démocratie, de notre combat contre le terrorisme.
Prix Etudiant du Livre Politique LCP 2023
Didier Decoin raconte sa passion pour le monde des fait divers, leur environnement, leurs langages, leurs tics et leur manies, leurs accessoires, de la malle sanglante aux machines à écrire Underwood, tous ces terrains vagues où ils aiment à éclore et à proliférer : les arcanes de la police, de la justice, des médecins et des bourreaux -qui parfois sont interchangeables-.
Les faits divers imprègnent, irriguent notre monde. Ils prolifèrent partout, depuis Aokigahara que les Japonais appellent la forêt de la mort, jusqu'à l'ancien Belleville du temps des apaches, dans les forêts profondes de la Papouasie jusqu'aux plus hautes terrasses de New York. Ils sont de la ville et de la campagne, ils sont de tous les temps. Ils concernent tout le genre humain, des plus misérables aux plus opulents, du brutal assassin, comme le curé d'Uruffe, aux saints moines de Tibérine. Ils touchent même les petites bêtes, comme en témoigne cet ahurissant procès intenté contre des... hannetons ! Les faits divers de cet ouvrage sont les pièces de la collection personnelle de l'auteur, ceux qui, depuis son enfance, le fascinent ou l'émeuvent, comme l'histoire de cette jeune noyée repêchée dans la Seine et devenue " la femme la plus embrassée du monde ". Les faits divers ont le mérite, au-delà du sang et des larmes, d'avoir inspiré des créateurs de tous les domaines. Que serait la littérature si, d'Emma Bovary aux héros morbides de Truman Capote, elle ne s'était nourrie de personnages monstrueux et prodigieux, mais issus du réel ? Que serait l'opéra si Lucie de Lamermoor et Carmen n'étaient pas nées de faits divers ? Et le cinéma ! Et la presse, et le journalisme qui doivent la vie, au sens propre, à la bonne fortune du fait divers !
" Il est des lectures qui marquent profondément parce qu'elles ouvrent des perspectives inattendues pour chacun d'entre nous... Voici un conte vrai. Le conte de Jacques met en scène les personnages qui ont jalonné sa vie, créant un genre nouveau, une forme de réal-poésie qui atteint parfaitement son but. " - Jean-Louis Borloo (avant-propos)
C'est un livre de vie, drôle et tendre, où se mêlent des campagnes légendaires et les pires des dérapages, les dîners les plus électriques et les rencontres les plus éclectiques. On y croise, pêle-mêle, DalÍ et son poids des mots, Prévert et son choc des images, Gainsbourg et sa magie des sons, Claudia Schiffer et sa témérité, Tapie et son tempérament, Coluche et sa bonté... Comme tant d'autres qui m'ont montré le chemin.
Autant de leçons de vie. C'est un livre passion, passion de l'aventure, de l'Autre, de la pub, de l'échange, de la politique. De la victoire de Mitterrand à l'échec de Jospin, des premiers pas du candidat Macron au coup de foudre de Sarkozy, l'humanisme du dalaïlama face à l'inhumanité de Poutine.
C'est le Séguéla intime qui se dévoile, dans une version augmentée de ses Mémoires, faisant rimer humour et amour.
Catherine Laborde, qui a des années durant présenté la météo sur TF1, se dévoile avec ce livre vérité, tout en pudeur, émotion, humour aussi, qui parlera à tous." Après avoir réfléchi à mon quotidien, j'établis ainsi ma liste non exhaustive des symptômes : trembler, baver, tourner en rond, crampe, ralentissement de la marche, hésitations, mémoire récente défaillante, discours incohérent, cauchemars, perte de repères géographiques, main gauche tordue, constipation, larmes, sentimentalisme, trébuchements, insomnies, hallucinations fugaces, fourmillement dans les pieds, le dos, peur des escaliers, des vélos, de la vitesse, des bêtes sauvage, d'être abandonnée, d'être seule la nuit, peur de tout, perte des repères géographiques, généalogie incertaine, déambulations sans objet. Est-ce que tout cela fait une maladie ? "
Catherine Laborde
Depuis des années, en toute discrétion, une petite unité de la gendarmerie nationale traque les criminels de guerre.
Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie... La liste des conflits ayant donné lieu à des exactions contre les populations civiles ne cesse de s'allonger. Mais la trentaine de femmes et d'hommes, regroupés au sein de l'Office chargé de la lutte contre les crimes contre l'humanité (OCLCH), ne manque ni d'énergie ni de volonté pour faire aboutir les enquêtes et confondre les auteurs des pires atrocités.
À leur tête, le colonel Éric Emeraux lève le voile, pour la première fois, sur le quotidien de ces enquêteurs confrontés à l'insoutenable. La retranscription des témoignages recueillis sur les terrains de guerre est une épreuve particulièrement redoutable. Massacres de masse, exécutions sommaires, tortures, les récits des survivants dépassent l'entendement. Mais ils sont nécessaires à la procédure pouvant mener à la mise en cause du ou des auteurs, et à leur arrestation.
Le colonel Emeraux raconte les auditions hallucinantes de celles et ceux revenus de l'enfer. Lejla, la Bosniaque, qui verra son mari et son fils emmenés pour toujours par les milices serbes, et tant d'hommes et de femmes de son village fusillés sous ses yeux. Désirée, la Rwandaise tutsie, réfugiée dans une église avec ses enfants pour échapper aux tueurs hutu, qui les voit se faire découper à la machette avant d'être elle-même laissée pour morte dans une fosse commune. Darius et Steve, les Libériens, contraints d'assister aux séances de torture infligées par les troupes rebelles en lutte contre le pouvoir, avec ingurgitation forcée d'huile bouillante, éviscération et actes de cannibalisme. Al Ahmar, le Syrien, rescapé des geôles de Bachar Al-Assad, qui dit les coups, les plaies à vif et les chairs brûlées par des tortionnaires hilares.
Pour chaque dossier, ce sont des heures et des heures d'enquête, de recueil d'informations, de recoupement, de planques, de filatures, pour aboutir enfin à des arrestations, parfois bien des années après ces crimes odieux. Mais peu importe. "
Hora fugit, stat jus. " Le temps passe, mais la justice demeure - la devise de l'OCLCH.
Profondément convaincu de la nécessité de justice face aux pires exactions, Éric Emeraux partage avec les lecteurs le combat quotidien de ses équipes, pour le droit face à la force, pour l'humanité face à la terreur.
Un chef d'entreprise pendu avec une balle dans la tête, une femme en tenue affriolante étranglée dans ses toilettes, un mort sans visage près d'une voie ferrée, un marginal suriné soixante-seize fois avant d'être incendié... La table d'autopsie du docteur Sapanet, au CHU de Poitiers, ne désemplit pas. Chaque année, son équipe d'experts traite plus de 450 dossiers de morts
suspectes ou criminelles à la demande de la justice.
Avec humour et pédagogie, Michel Sapanet nous plonge dans le quotidien d'une équipe de médecine légale, des constatations sur les scènes de crime aux auditions devant les cours d'assises, en passant par les autopsies, les reconstitutions criminelles, ou encore
l'examen de rescapés de violences.
Corps suppliciés, cadavres putréfiés, restes humains... Autant de mystères sur lesquels l'auteur lève un coin de voile.
La biographie de référence de Duras, par l'un de ses amis les plus intimes.D'où vient la fascination qu'exercent encore la vie et l'oeuvre de Marguerite Duras ?
Née en 1914 dans l'Indochine coloniale, elle traverse le siècle au coeur de ses turbulences, de la trouble période de l'occupation aux mouvements ultra-gauchistes de l'après 68, en passant par le communisme. Partout et toujours, elle porte la parole de la révolte, scandaleuse par la violence de ses engagements et de ses passions.
Mais la vie de Marguerite Duras ne peut se concevoir détachée de ce qui la tient justement en vie : l'oeuvre inlassablement recommencée, comme si le poids d'un destin exigeant la condamnait aux dangers de l'écriture.
En recomposant cette existence, unique matériau de l'oeuvre, Alain Vircondelet nous permet de saisir la dimension douloureuse et l'absolue nécessité de la création d'un grand écrivain, tout en nous menant au plus près du secret de son écriture.
Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire.Pour son cinquième opus, le Dr Sapanet revient sur une trentaine d'affaires criminelles passées sous son bistouri. Fusil de chasse, couteau de cuisine, sabre japonais, strangulation, chaque méthode a laissé sur les corps des victimes une signature que l'autopsie se fait fort d'authentifier.
Parmi ces affaires, l'histoire du petit Nino, 9 mois. Sans la perspicacité de son équipe, ce dernier aurait rejoint la liste des bébés victimes de la " mort subite du nourrisson ". Mais l'autopsie confirmera de nombreux sévices dans les semaines précédant le décès et un secouage aussi violent que mortel. Quant à Marie-Lucie, 75 ans, elle aurait été inhumée après un décès qualifié de " naturel ".Tout était prêt, le cercueil sur le point d'être refermé, lorsqu'un doute a suspendu les funérailles. L'autopsie ordonnée in extremis a révélé l'ultime calvaire de la vieille dame, passée à tabac et étranglée.
Scènes de crime, opérations médico-légales, reconsti-tutions criminelles, procès d'assises, Michel Sapanet entraîne le lecteur, avec humour et pédagogie, sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire.
" C'est un livre à lire absolument, un livre déterminant pour notre époque. " ; ARIANNA HUFFINGTON, fondatrice et directrice générale, Thrive Global " Un conte de fées dans le monde des affaires ? Pas du tout ! Une magnifique histoire vraie qui parle d'efficacité et d'incroyables résultats. " ;MAURICE LÉVY, président du conseil de surveillance, Publicis Groupe
Hubert Joly partage sa vision d'une entreprise à sens humain en s'appuyant sur ses quinze années à la tête de grandes entreprises internationales, en France et aux États-Unis.
Loin de la poursuite effrénée du profit à court terme, il décrit comment les entreprises gagnent à mettre les collaborateurs au coeur d'un projet mobilisateur au service du bien commun. Il démontre comment elles peuvent ainsi satisfaire simultanément l'ensemble de leurs parties prenantes et obtenir des résultats extraordinaires.
Facile à énoncer, cette approche est en réalité difficile à mettre en oeuvre. Elle requiert de repenser fondamentalement notre vision du travail, notre définition de la nature et de la finalité de l'entreprise, la manière de mobiliser les hommes et les femmes qui y travaillent, et notre conception du leadership.
Dans ce livre, Hubert Joly apporte des illustrations très concrètes et des conseils pratiques tirés de son expérience et de sa propre transformation d'un pur produit de l'éducation française en un leader qui croit en la capacité de mobiliser la " magie humaine " au service du bien commun.
" L'Entreprise, une affaire de coeur, transformera radicalement votre vision du travail, du leadership et de la vie. "; RODOLPHE DURAND, professeur titulaire de la chaire Purposeful Leadership, HEC Paris
" À un moment de grande vulnérabilité pour l'humanité, ce livre apporte un point de vue éclairé et de nombreuses exemples et outils pratiques pour aider à faire de l'entreprise une force irrésistible au service du bien commun. "; PAUL POLMAN, cofondateur et président, IMAGINE ; ancien directeur général, Unilever
Le 7 janvier 2015 explose tout en miettes.
" Ce soir là, comme à son habitude, il fabrique ses couleurs devant le JT. Et puis, saisi d'une impulsion, il se lève sans un bruit. Je le regarde du coin de l'oeil. Il disparaît comme un chat. Il réapparait quelques longues minutes plus tard. Il me tend un galet, en me souriant doucement. On adore les galets. On en fait collection... Il me demande de le retourner. Il l'a signé au feutre.
Il me dit : " Tu as vu ? Je les ai tous signés. On ne sait jamais, ça pourra valoir très cher dans quelque temps. " C'était quelques jours avant l'attentat.
Ainsi commence le récit de Chloé. Épouse Verlhac. Mamma à la tête d'une petite tribu recomposée et pas mal de chats.
Par fragments, sensations, éclats de souvenir, Chloé Verlhac reconstitue le puzzle d'une vie fracassée, d'une vie qui n'est plus pareille mais d'une vie qui continue malgré tout, âpre, belle, mordante. Une sacrée vie Tignous.
Le récit narre peu à peu les coulisses largement inconnues du grand public de l'attentat et de l'après, et une lente reconstruction des proches.
Un livre terriblement humain et politique, un témoignage coup de poing sur la condition carcérale et la prison de 2019.De la prison, on connaît quelques témoignages de surveillants, souvent retraités ou anonymes. Mais un récit en nom propre et en activité de directeur de prison, ou plutôt de directrice, on n'a encore jamais lu.
Ce livre est une plongée unique dans le quotidien de Christelle Rotach, la directrice de la prison de la Santé.
De son métier, Christelle Rotach ne parle jamais, sauf pour en citer quelques anecdotes qui ne sont que des bribes, des éclats de vécu, une réalité qui n'en est pas une et qui reste méconnue. Impossible de se représenter l'amplitude des situations auxquelles peut être exposé un directeur de prison sur un terreau aussi explosif où tout peut basculer, à tout moment, dans des établissements où la surpopulation est aujourd'hui à son comble.
La gestion d'une prison, c'est de la sismologie. Une affaire à la fois logistique, humaine et politique. Qui peut peser, à la longue.
" Ce métier, c'est une somme de petites blessures qu'au fil des années, on n'encaisse plus aussi bien ".
A force de marcher sur un volcan avec des bouts de ficelle, la charge mentale est sans doute devenue trop lourde.
A force d'arpenter la noirceur, on finit par avoir l'impression de vivre la nuit. La prison avale tous ceux que la société vomit - les criminels, les fous et, fait nouveau, les terroristes, face auxquels la pénitentiaire n'est pas préparée.
Et pourtant, ils vont tous sortir. Un jour.
Sans éluder aucune question, Christelle Rotach raconte, de l'intérieur, le cambouis, le rythme infernal de la maison d'arrêt, les questions, l'inquiétude, le règne des injonctions paradoxales, la violence, la mort. Elle nous parle d'elle, de nous, de ce miroir dans lequel la société ne veut plus se voir.
Un ex-salarié témoigne.
124 000 employés dans plus de 170 pays, 646 millions d'euros d'investissement ans la recherche, Michelin, entreprise française la plus attractive auprès des salariés, est une société innovante qui ne se contente pas de produire des pneus mais oeuvre également dans l'industrie chimique, métallique et textile. Michelin s'engage qui plus est dans les sphères sociales et environnementales, jusqu'à se prétendre investi d'une mission de société : tout semble dédié à la libération de l´individu, à l'émancipation des esprits.
Éric Collenne, au service de ce groupe arborant des valeurs humanistes, va pourtant déchanter. Cadre chez Michelin pendant près de dix ans, il est progressivement confronté à une autre réalité, avec ses mises en scène, ses dédoublements et ses fractures.
Derrière le sourire avenant de Bibendum se cacherait un monstre cannibale : présentéisme conditionnant l'intéressement, espionnage sous couvert de bienveillance, management alternant le bien et le mal, rythmes infernaux qui intoxiquent les corps. Voilà qu'il est traité comme de la brisure, atomisé.
Désormais ex-salarié, il témoigne pour la première fois de son expérience, celle d'un système qui pousserait les salariés à l'obsolescence. Une mécanique qui extrait les forces vives de l'individu, comme si celui-ci était dorénavant marqué d'une date de péremption, comme si notre mort professionnelle était programmée dès l'entretien d'embauche.
Son jugement est cinglant : à l'instar de l'exploitation intensive des ressources de la planète, l'entreprise du XXIe siècle broie ses salariés jusqu'à épuisement, jusqu'à les rendre inaptes au travail. Inemployables.
La façon dont nous pensons et enseignons l'économie depuis le XIXe siècle est périmée! Revisitant les principaux concepts de l'économie en y introduisant les dimensions sociale et environnementale, Kate Raworth nous propose une nouvelle vision de l'économie, plus juste et plus durable, qui doit permettre de relever les défis du XXIe siècle.Crises financières à répétition, inégalités extrêmes de revenus et d'accès aux ressources, exploitation destructrice de l'environnement... tout le monde peut se rendre compte par lui-même que notre système économique dysfonctionne.
Kate Raworth propose de revisiter les principaux concepts et principes sur lesquels est fondée la science économique, en introduisant, outre les concepts classiques de croissance, de marché, d'agents économiques, le facteur humain et la préoccupation environnementale au coeur de la réflexion. Consciente de la force des schémas et des images, elle s'attaque à sept schémas-clés de l'économie pour montrer à quel points ils sont galvaudés et méritent d'être remplacés.
Pour en venir au donut du titre : l'auteur propose de remplacer l'objectif économique général de croissance du PIB, par un objectif de stabilisation de l'activité économique entre deux "frontières" : la frontière des besoins humains de base comme "plancher", et la frontière de la préservation de l'environnement comme "plafond". C'est la représentation de ce plancher et de ce plafond, sous forme de cercles, qui donne l'image du donut dans lequel l'activité économique doit s'inscrire.
Outre la croissance du PIB, le livre démonte ainsi plusieurs mythes économiques comme la "main invisible du marché", le sujet économique rationnel, l'équilibre de loffre et de la demande... Une lecture rafraichissante, qui propose une vision renouvelée, accessible et optimiste de la pensée économique.
Un an après l'agression du 21 novembre 2020 qui l'a placé au coeur de l'actualité, Michel Zecler prend la plume et témoigne pour la première fois.Un an après l'agression du 21 novembre 2020 qui l'a placé au coeur de l'actualité, Michel Zecler prend la plume et témoigne pour la première fois.
Il lui faut raconter cette histoire qui est la sienne, de l'enfance en Martinique jusqu'au 17e arrondissement de Paris, en passant par sa jeunesse tumultueuse à Bagneux ou son ascension dans les coulisses du rap français... pour ne rien oublier de cet avant, panser les blessures, préparer le procès, continuer à vivre et saisir ce qu'il se produit quand une violence sourde et arbitraire s'invite dans la vie d'un homme causant une véritable déflagration ressentie jusqu'au sommet de l'État.
" Cette affaire a tout balayé. Elle me pousse à tout relire avec un autre regard, à faire du rangement dans mes souvenirs, je ne l'ai jamais fait. Il y a tant de choses que je n'ai jamais dites, tant d'événements que j'ai effacés de ma mémoire, tant de scènes qui expliquent ce qui s'est passé dans ma tête à cet instant précis de mon existence. Alors, il faut faire le tri, essayer de comprendre, ranger les choses dans les bonnes cases, mais pas seulement pour moi, aussi pour ceux qui ne peuvent pas
parler, pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'être filmés au moment de leur agression, et pour ceux qui sont morts. À force de relier les points, peut-être trouverai-je un semblant de réponse à cette question qui me ronge et m'empêche encore parfois de dormir : Pourquoi ? "
L'hommage d'un fils à son père." Quand j'avais quelque chose d'important à lui dire, j'ai souvent été plus à l'aise de le faire à l'écrit. Aujourd'hui, je n'ai plus le choix, je ne peux plus l'appeler ni lui parler de vive voix. Ce livre arrive donc au bon moment, il va raconter notre collaboration qui débuta également à point nommé, juste à temps pour que nous puissions faire table rase, et repartir sur un pied d'égalité. Toute mon enfance, et même à l'âge où j'aurais dû m'affirmer en tant que jeune adulte, Victor m'impressionnait beaucoup trop pour que nous parvenions vraiment à nous aimer, mais l'écriture de scénarios nous a rapprochés, et pour un temps, les rôles furent inversés : j'étais le père de Louis La Brocante, et lui n'a jamais désarmé, il a toujours tout donné. Après plus de quarante
épisodes, il parvenait encore à me surprendre, une émotion, un mot, un geste que je n'avais pas imaginés.
En partant de mes premiers souvenirs d'enfant ébloui par les décors et les costumes du TNP, je vais remonter le temps en sa compagnie et partager ce qu'il fut. Ce qu'il a été. "
Richard Lanoux
S'il existe autant de spécialités journalistiques que d'activités humaines, je ne distingue que deux catégories de confrères : ceux qui recueillent l'opinion d'interlocuteurs qu'ils estiment plus qualifiés qu'eux et ceux auxquels on offre le grand luxe de ne donner que leur avis et lui seul. Après de rapides débuts chez les premiers, j'ai rejoint depuis plus d'un demi-siècle les seconds. Lorsque j'ai commencé à broder sur l'actualité, les haricots verts avaient encore des fils ; les plateformes ne se situaient qu'à l'arrière des autobus et pas sur internet ; les gens qui monologuaient dans la rue ignoraient le téléphone portable. La chronique a été mon bâton de maréchal. Elle m'a évité les déplacements et les démentis sans m'empêcher toujours de me tromper sur l'interprétation des événements et le caractère des hommes.
De 1987 à 2019, j'ai donc tenté, alors que je n'ai jamais touché un ballon rond de ma vie, de rebondir chaque semaine dans la tribune privilégiée que m'offrait Le Figaro Magazine. J'ai surfé - sans plus d'expérience sportive - sur les chambardements politiques, sur les phénomènes de société, sur les vrais talents et sur les fausses gloires. A aucun moment, je n'ai manqué de matière première. Souvent, le choix était délicat entre tourner en ridicule les gouvernants et sublimer le dérisoire. Je me suis efforcé d'accorder la priorité aux contemporains les plus imaginatifs ou les moins futés en ratissant très large dans les univers des affaires et de la culture. Parfois, ma réaction était prémonitoire. Autrement, elle n'avait d'autre effet que de provoquer un sourire jusqu'à ce que le vaudeville tourne au drame ou qu'un scandale chasse l'autre. Car je me suis surtout délecté des orateurs peu doués pour la parole, des politiciens sans foi ni loi, des réformes avortées et des projets abandonnés en rase campagne électorale. J'assume mes contradictions : j'ai dénoncé l'argent-qui-ruine-tout mais j'ai refusé le bénévolat ; je me suis moqué des VIP affamés de notoriété mais j'ai offert un verre à mon entourage le jour où mon nom est apparu au-dessus de mon article plutôt qu'en-dessous ; j'ai daubé sur les frimeurs mais j'ai arrêté des bolides qui ressemblaient aux leurs devant les hôtels où je savais les retrouver ; j'ai osé écrire "Que notre République serait triste sans les rois d'à côté !" alors que je suis l'archétype du franco-français franchouillard.
Au total, des centaines de chroniques dont j'ai sélectionné la quintessence et qui doivent à l'attention des lecteurs et au courrier qu'ils m'ont adressé autant qu'à mon inspiration. Sans ces complices indulgents et fidèles, je me serais trouvé dans l'impuissante position des champions de pelote basque dépourvus de fronton. Le bon Dieu qui veille sur le parcours des tâcherons agnostiques m'a permis de jouer les prolongations et la possibilité de transformer l'écume des semaines en morceaux choisis. Un grand merci.
Philippe Bouvard
La vengeance des héritiers de la Brise de Mer.C'est l'histoire de trois garçons. Trois fils. Trois orphelins. Leurs pères ont été tués à quelques mois d'écart, en Corse, à la fin des années 2000. Chacun a décidé de venger le sien et de ressusciter la Brise de Mer, clan criminel mythique vieux d'un demi-siècle, fondé une génération plus tôt.
Flics, juges, avocats, ils pensaient avoir tout vu. Ils restent sidérés par les ressorts de cette vendetta corse mûrie dans la tête d'orphelins fous de haine. On voyage de bar en palace parisien, du Bastia des années 1980, berceau de la Brise et de ses fondateurs, à Ajaccio et Marseille en passant par le Paris chic. On croise sur le chemin une matonne amoureuse et fan de polars, un espoir du football, un repenti vivant désormais sous une nouvelle identité, l'un des voyous les plus craints de l'île, alias " le Mat " (le fou), des veuves inconsolables. " Honorer nos pères ", disent-ils. La détermination des fils est totale.
Entre témoignages inédits, archives historiques, écoutes effarantes,
Vendetta offre une plongée dans la vérité de la criminalité corse et de ses dérives mafieuses où rien ne s'oublie, rien ne se pardonne. Et c'est plus haletant que n'importe quel roman noir.
Que reste-t-il lorsque son père disparait ?Une amie qui n'avait jamais rencontré mon père m'a dit un jour, en parlant de lui : " Il aurait pu donner tout ce qu'il n'avait pas. " Elle avait raison. Il est rare, je trouve, qu'un personnage public soit en total adéquation avec la personne que l'on découvre dans la vie privée. J'ai donc écrit ce livre pour rendre autre chose qu'un hommage à mon père. Pour raconter des anecdotes, décrire sa sincérité sans calculs, sans plan de carrière, sans filets... la personnalité de ce père " connu par hasard, sans vouloir le devenir ". Un père qui aimait les autres non pour qu'on dise de lui : " Il est gentil Jean Rochefort ", mais parce que les écouter l'intéressait et surtout lui était vital. Pourquoi papa est-il tant aimé ? Une seule réponse, en vérité, et un mot : la sincérité.
Mais lorsqu'un tel personnage disparait... comment faire son deuil ? Comment être digne de lui ? De quelle manière continuer à vivre, sans être hantée par les souvenirs mais sans pour autant oublier ? Comment trouver un compagnon de vie, une présence masculine qui prenne, en quelque sorte, la suite ? De quelle manière, se servir de sa transmission ? Que reste-t-il lorsqu'un tel père disparait ?
Pour la première fois dans mon métier de journaliste, je fais une enquête sur un licenciement et ce licenciement est le mien... mais aussi celui d'autres hommes victimes de notre époque.J'avais 54 ans, j'étais rédacteur en chef des magazines " Stade 2 " et " Tout le sport ".
Je suis un homme blanc de plus de 50 ans comme Patrick Sébastien, David Pujadas, Julien Lepers, Frédéric Taddéi débarqués avant moi de France Télévisions. Je n'ai évidemment pas leur notoriété, et pourtant...
Viré est le témoignage bouleversant d'un homme qui faisait son travail, tout simplement. Accusé à tort de harcèlement et de sexisme, il est contraint à la mort sociale. Voici la mécanique d'un licenciement orchestré et expédié dans les couloirs de France Télévisions...