Des rives de la Caspienne au littoral de la mer Noire, Nathalie Courtet et sa coéquipière nous entraînent dans un monde et des cultures longtemps fermés aux Occidentaux, à la fois surprenants et terrifiants, trop souvent ignorés. Loin des sentiers battus, dans des paysages parfois grandioses, parfois déprimants, elles vont tracer leur route et leur destin.
Dans un récit plein de surprises, Hervé Bellec remet son personnage de Bob Kerjan en selle pour un road trip à travers cette Bretagne historique qu'il chérit. 80 jours comme autant d'étapes que l'auteur nous propose au départ de Nantes en hommage à Jules Verne.
En examinant le bilan des années Ben Ali, cet ouvrage collectif s'efforce de comprendre comment et pourquoi la " promesse démocratique " de " l'ère nouvelle ", inaugurée officiellement au lendemain du " coup d'Etat médical " du 7 novembre 1987, n'a pas résisté à l'épreuve de l'exercice du pouvoir. Un travail à la fois pertinent et impertinent, au moment où Ben Ali semble aller vers une quatrième candidature à l'élection présidentielle de 2004, et où l'Etat français renouvelle solennellement son soutien au régime tunisien dans le cadre de la " lutte globale conte le terrorisme islamiste ".
Oublier ses certitudes et s'ouvrir aux autres
S'engager dans l'action bénévole suscite, à un moment ou un autre, le doute sur le bien fondé de son action. Ce formidable récit offre à ces interrogations légitimes une réponse concrète et simple. Michel Damblant rassure dès les premières lignes. À tous ceux qui hésiteraient à donner à d'autres hommes, proches et moins proches, leur temps, le fruit de leurs expériences, leur capacité d'écoute, il apporte avec humour la démonstration des joies qui en résultent : celles du plaisir de partager, celles du bonheur d'être utile, celles d'une curiosité sans cesse sollicitée.
Par son expérience dans l'apprentissage des techniques du maraîchage et la restauration de barrages au Niger et au Mali, Michel Damblant répond à l'un des tout premiers besoins humains : se nourrir et maîtriser l'eau sans laquelle il n'est pas de vie possible. Ces Jardins au Sahara nous invitent à vivre, comme son auteur, de telles expériences, autant d'occasions de mesurer combien les hommes rencontrés sont à la fois si différents et si semblables ; combien leurs cultures sont riches et touchent à la fois l'esprit et le coeur de ceux qui veulent bien oublier un peu de leurs certitudes.
Un récit engagé et empreint d'optimisme
EXTRAIT
Sous prétexte de chercher l'inspiration, me revoilà sur les montagnes de l'Aïr, au Nord Niger. Protégé de l'harmattan par les énormes blocs de lave au-dessus des jardins de Diatafane, je tente un pastel. Ma main crayonne les ombres bleues des dattiers ; mes pensées me ramènent aux requêtes de l'instituteur. Pourquoi s'adresse-t-il à moi avec autant d'insistance pour financer le jardin potager de son école ?
Pas d'autres clients sans doute ; les visiteurs ne sont pas légion dans la contrée : la rébellion touareg a isolé le pays entre 1990 et 1999. Malgré les accords de paix, la mise aux normes du tarmac d'Agadez n'est pas terminée. Je suis venu cette année avec un Fokker d'Air Algérie depuis Tamanrasset, les gros-porteurs ne peuvent pas se poser.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Damblant vit à Belle-Île-en-Mer. Paysagiste de profession aujourd'hui retraité, il est engagé depuis douze ans au Niger et au Mali où il apporte son expérience face aux problèmes alimentaires de peuples oubliés. Outre la création de jardins pédagogiques, il a mené plusieurs projets d'amélioration des retenues d'eau potable en partenariat avec l'ONG AGIRabcd.
Ça y est, on y est, ou presque... ! En pleine préparation des oraux ou tout juste arrivé en première année d'un programme Grande école/Bachelor d'une business school, un nouveau monde s'offre à votre progéniture.... Pas grand-chose à voir avec ce qu'elle a pu vivre au Lycée. Professionnalisation, cours en anglais, monde associatif, construction d'un réseau... Comment appréhender son arrivée dans une business school et son accomplissement tout au long d'une scolarité qui requiert de forts investissements (financier, professionnel et académique) ?
Ce « guide de survie » apporte de précieux conseils pour décrypter au mieux le fonctionnement des écoles sur plusieurs points : avant d'entrer dans l'école (pour faire le bon choix) et durant son passage à l'école pour réussir son expérience associative, à l'international, pour concilier au mieux construction de sa carrière et épanouissement personnel, etc. Les écoles ne mobilisent pas toujours les moyens adéquats et objectifs pour aider les étudiants dans ces domaines.
Cet ouvrage est le fruit de la collaboration de plusieurs experts qui occupent des fonctions de direction de programmes, d'enseignement ou d'encadrement dans différentes business schools.
Nés à une époque où l'écriture n'existait pas encore, les contes, légendes, mythes et épopées nous sont parvenus à travers les siècles, c'est la preuve qu'ils sont universels et indémodables !
Que vous écriviez seul ou que vous animiez des ateliers de création, vous découvrirez dans cet ouvrage une mine de pistes individuelles ou collectives, des techniques indispensables pour vous lancer dans l'écriture de tous types de contes : merveilleux, philosophiques, fantastiques, des fables, comptines, charades, pour explorer mythes, épopées, légendes... et poursuivre par des détournements parodiques.
Un livre pour tous, enfants, adolescents, adultes !
Singapour est aujourd'hui au coeur des controverses internationales sur l'avenir du Tiers-Monde. Selon les défenseurs du libéralisme, c'est un modèle, peut-être le modèle. La cité-Etat démontrerait à la fois la supériorité de la voie du capitalisme de marché pour sortir du sous-développement, et la possibilité de battre un communisme puissant, avec des méthodes moins brutales, mais plus efficaces que celles employées au Vietnam.
Voire... Si le PNB par habitant équivaut aujourd'hui à celui de l'Italie, c'est qu'un Etat puissant et efficace a en permanence planifié, stimulé, encadré, financé le marché. Si le Cuba asiatique redouté en 1959 est devenu une Suisse en mer de Chine, le prix à payer est lourd en termes d'ordre moral, de muselage des dissidences et de surexploitation des travailleurs de l'"entreprise Singapour". Empire de l'économique, le "petit dragon" est aussi une tyrannie du consensus : Orwell s'y serait mieux retrouvé qu'Adam Smith ou Tocqueville...
La réalité reste là, incontournable : l'emporium colonial misérable d'il y a trente ans est aujourd'hui un pays industriel avancé. Alors s'impose la nécessité d'une approche historique, originale aussi, car synthétique et dialectique : l'économie n'est pas à côté de l'histoire politique, mais au coeur de celle-ci - et réciproquement. On comprendra ainsi par quels cheminements un gouvernement de gauche nationaliste s'est résolu à un mariage de raison - ô combien réussi - avec les sociétés multinationales, liquidant au passage ses références socialisantes.
Un certain provincialisme hexagonal a jusqu'ici entravé l'arrivée en France des informations et des débats sur le "cas" Singapour. Cet ouvrage a pour objet de commencer à combler cette lacune.
Le patrimoine scientifique traditionnel de l'Afrique subsaharienne demeure encore peu connu et insuffisamment étudié. Une tradition géométrique en Afrique - les dessins sur le sable a, ainsi, pour ambition de contribuer à l'étude et à la mise en valeur de l'héritage mathématique africain animé par cette philosophie : le passé, inspirateur du présent, à la recherche d'un futur meilleur. Le premier tome de cet ouvrage propose une analyse et une reconstruction du savoir géométrique inhérent à la tradition, chez les Tchokwe du Nord-Est de l'Angola et chez les quelques peuples apparentés, des dessins sur le sable appelés sona - : patrons faits de lignes obéissant à des algorithmes géométriques. Les particularités de diverses classes de sona et les règles de leur enchaînement sont étudiées ici, à partir des valeurs culturelles qui caractérisent cette tradition. Le deuxième tome présente quelques suggestions pour une exploration éducative et mathématique des dessins sur le sable. Il vise, pour l'Afrique, la promotion d'une éducation mathématique qui permette la mise en valeur des racines scientifiques inhérentes à sa culture en utilisant ces dernières comme support pour un meilleur accès au patrimoine scientifique universel. L'étude des dessins sur le sable a conduit, également, à la recherche et à la réflexion sur d'autres traditions, dans une certaine mesure similaires à celle-ci d'un point de vue technique. En ce sens, le troisième tome du présent ouvrage décrit certaines de ces traditions appartenant à des époques et à des régions différentes d'Afrique et du monde : Ancienne Egypte, Ancienne Mésopotamie, Inde, Iles Vanuatu (Océanie), civilisations celtes (Iles Britanniques) et amérindiennes (Amérique du Nord).
Histoire contemporaine de l'or de Guyane (de 1947 à nos jours) constitue la suite de L'or de Guyane, son histoire et ses hommes. Ce fut à partir de 1947 que des mineurs guyanais d'un nouveau style transformèrent un orpaillage désuet en méthodes modernes d'exploitation aurifère. Surmontant le scepticisme, l'ironie, parfois même l'hostilité ou la calomnie, ces Guyanais d'origine ou d'adoption ne manquèrent pas d'énergie, d'efficacité, d'astuce, tout en conservant cette fantaisie qui métamorphose les moments les plus durs en souvenirs chaleureux. Sans le savoir, ils écrivirent une nouvelle page de gloire dans l'histoire de la Guyane. Ce livre cherche à témoigner de leurs succès ou de leurs déceptions et à leur rendre justice. Les descriptions des techniques modernes utilisées ne peuvent rebuter le non-initié : des anecdotes véridiques sont plus explicites q'un développement technologique hermétique valorisent davantage l'activité quotidienne du mineur de Guyane. Le chercheur d'Or novice, avide de découvertes, s'évitera aussi les erreurs de ses Anciens.
Les valeurs fondamentales sur lesquelles les sociétés traditionnelles africaines se sont appuyées pour se faire réellement maîtresses de leur destin, se laissent percevoir selon trois pôles : la parenté, le village et les institutions religieuses. C'est ce triptique synergétique qui a été analysé chez les Lyàloé à travers les représentations et les fondements de l'autorité dans une première partie, puis, dans un deuxième temps, par la mise au jour et l'étude de l'exercice de l'autorité religieuse, juridique et politique.
Traduit du portugais.
Ce livre propose une histoire de l'esclavage qui s'appuie sur les " voix " de ses victimes. Il se réfère à des situations vécues, entre le XVIè et le XIXè siècle, par des groupes bantous en Afrique et par certains de leurs descendants culturels du Brésil et aux Caraïbes. Enfouies dans les papiers d'esclavagistes ou dans des chants liturgique afro-américains, ces " voix " ne sont pas directement audibles. Par le moyen d'une archéologie du discours, l'auteur s'est donc efforcé de les libérer de la " gangue " qui tend à les occulter.
Cet ouvrage témoigne de recherches récentes à la fois historiques et contemporaines, menées dans la zone subsaharienne, dont la thématique centrale porte sur la relation complexe entre éducation, culture et politique. Les auteurs montrent que la richesse des pays subsahariens se trouve dans la diversité des groupes socio-culturels qui les composent et dans leur capacité à élaborer des stratégies collectives qui leur permettent de dépasser les clivages socio-ethniques ou étatiques.
Qu'est-ce que la mondialisation ? Comment se manifeste-t-elle ? A quand remonte le phénomène ? La mondialisation est-elle le résultat d'une évolution naturelle et linéaire, procédant des seules forces du marché ? Ou bien, est-on en présence d'une stratégie dont les véritables maîtres d'oeuvre opèrent dans l'ombre ? Ce livre cherche à apporter des éléments de réponse à ces questions, particulièrement au niveau de l'Afrique ciblée par la mondialisation tant dans son économie que dans sa culture.
Ce livre se propose de rendre compte des noms des juifs de Tunisie. Ayant commencé par en dresser un inventaire complet, l'auteur s'est efforcé d'établir la signification de chacun d'eux, en faisant appel aux ressources de l'hébreu, de l'arabe, du berbère ou des langues romanes.
Dans les Antilles, il fallut attendre 1974 pour que " la Convention nationale déclare abolir l'esclavage des Nègres dans toutes les colonies ". Cet épisode singulier de l'histoire de la Révolution et de l'histoire de la Guadeloupe se conclura en 1802 par un terrible génocide, perpétré par les troupes du Premier Consul Bonaparte, et par le rétablissement de l'esclavage. A travers cette question de l'esclavage, Henri Bangou met à jour les contradictions inhérentes à la classe qui dirigea la Révolution, la bourgeoisie.
Tous les grands thèmes de la culture antillaise en questions-réponses. C'est la façon la plus originale et amusante d'évaluer ses connaissances sur la Guadeloupe et la Martinique.