Tel un virus, les idées reçues circulent largement et rapidement. Nous pouvons tous être contaminés, parfois sans en être conscients. Elles ont l'apparence de l'évidence, mais elles masquent la réalité.
En interrogeant les idées reçues les plus répandues, Pascal Boniface remet les réalités du monde contemporain en perspective. Grâce à une vision globale et un sens de la pédagogie, il déconstruit les jugements à l'emporte-pièce, qui ne résistent pas à un examen scrupuleux des rivalités géopolitiques.
Par un regard critique et expert, cet ouvrage rend accessibles les questions internationales qui agitent le débat public !
bell hooks a commencé à explorer la signification de l'amour dans nos sociétés modernes avec All About Love, best-seller aux États-Unis. Elle a poursuivi ce dialogue avec Salvation : Black People and Love, et conclut la trilogie avec Communion : The Female Search for Love. Cet essai militant, intime et provocateur, met au défi chaque femme de revendiquer courageusement la recherche de l'amour comme un engagement pour la liberté. Dans le style engagé qui lui est propre, l'auteur explore la manière dont les idées sur les femmes et l'amour ont été modifiées par le mouvement féministe, par la pleine participation des femmes au marché du travail et par la culture du self-help. Un livre qui propose des alternatives à la culture patriarcale, raciste et homophobe en invitant à bâtir un avenir différent.
Pablo Raison s'est fait connaître sur les réseaux sociaux en 2019 avec sa carte de la France ultradétaillée qu'il a progressivement dessinée jour après jour, ville par ville. Vue par plusieurs centaines de milliers de personnes, elle est la première pierre d'un univers qu'il façonne depuis lors, entre l'architecture et la cartographie, entre la géographie et le patrimoine culturel.
Cartes d'hier et d'aujourd'hui de France et du monde entier, plans et vues en perspective réels ou imaginaires, il enrichit chaque jour son oeuvre avec un trait précis et riche en détails.
Ce livre rassemble ses cartes les plus emblématiques ainsi que de nouvelles cartes, que Pablo Raison commente en évoquant leur genèse, les anecdotes et secrets autour de leur élaboration, ses questionnements et ses réflexions.
L'année 2022 restera celle de la sortie de la pandémie qui a exacerbé un certain nombre de questions stratégiques majeures. De la rivalité sino-états-unienne à la lutte contre le changement climatique, des divisions européennes aux fragilités latinoaméricaines, des défis auxquels l'Afrique est confrontée aux crises qui traversent le Moyen-Orient, de la panne du multilatéralisme à l'envolée des prix du pétrole, tous ces sujets constituaient déjà de sérieux symptômes du « monde d'avant ». D'autres signes, comme la réponse de l'Union européenne à la crise économique, les initiatives en vue d'une endogénéisation des questions africaines ou encore la transition institutionnelle en Russie, pourraient toutefois trouver à façonner le « monde d'après ».
Passant en revue plus de deux cents ans de pensée féministe, ce titre audacieux propose une lecture du mouvement à la lumière d'éclairages philosophiques. Parmi les figures bien connues des bibliothèques françaises, on retrouve bien sûr Simone de Beauvoir, mais aussi Michel Foucault, Pascal ou Hubertine Auclert. Carol Hay revient sur la diversité des courants féministes, passé et actuels, leurs origines, leurs idées clés, et démêle leurs débats les plus récents, proposant des pistes de réflexion autour des questions fondamentales que sont l'origine des rôles genrés ou les liens entre le sexisme et d'autres formes d'oppression. À une époque où le mot féminisme déclenche toutes sortes de réactions, souvent contradictoires et mal informées, la philosophe donne à lire un examen clair et inspirant de ce que signifie être féministe aujourd'hui, sans se contenter d'analyses conceptuels mais proposant aussi des solutions à notre portée pour rendre les sociétés plus justes.
Sous quel jour les Français, les Allemands, les Américains, ont-ils vu Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ? Lorsque la propagande s'en mêle, le Führer revêt ses 1 000 visages.
En Allemagne, dès 1933, ce dernier tire les ficelles de l'endoctrinement national ; son effigie idéalisée est partout : sur les timbres-poste, dans le coffre à jouet des enfants, dans les magazines de décoration les plus en vogue... La manipulation des esprits orchestrée par l'État nazi se joue dans le quotidien des Allemands.
Dans le camp allié, si certains n'ont pas compris l'ampleur de la menace qu'il représentait après son accession au pouvoir, à l'entrée en guerre en 1939, on s'active unanimement contre lui : distribution de tracts, d'affiches, de caricatures, diffusion de photos censurées par le régime nazi ou de livres à charge. Tous les moyens sont employés pour montrer la cruauté de sa doctrine, les conséquences désastreuses de sa politique et le ridicule du personnage.
L'auteur nous révèle les mécanismes complexes de cette guerre des images en décryptant et recontextualisant plus de 350 documents, souvent inédits ou oubliés des historiens, qui montrent l'imagination sans borne des propagandistes de la montée au pouvoir à la mort d'Hitler.
Le 28 octobre 2022 correspond au centenaire de la "Marcia su Roma", la Marche sur Rome, qui a installé Mussolini au pouvoir. Quelle a été l'attitude de la France par rapport à cette prise de pouvoir? Manifestement, elle n'a pas vu le danger que pouvait représenter le fascisme instauré par le Duce. Ce sont des Français qui ont forgé la pensée politique de Benito Mussolini, entre la gauche syndicale (représentée par Jules Guesde qui a introduit le marxisme en France et qui est l'auteur de la citation du sous-titre, "Un homme à nous") et la droite nationaliste. Georges Sorel notamment, bien que mort deux mois avant la Marche noire mais aussi Gustave Le Bon (l'auteur de Psychologie des foules, livre qui a aussi inspiré Hitler) ont joué à leur insu un rôle important vis-à-vis du Duce (il considérait Sorel comme son maître à penser). A l'heure où de nombreux migrants italiens (de l'ordre de 800 000) ont gardé la nationalité italienne, la répercussion fascisme-anti-fascisme a été très importante en France.
Cet ouvrage retrace l'histoire de cette Marche sur Rome à travers des épisodes mettant en scène des personnages, connus ou moins connus. Le point de vue singulier de l'auteur fait ressortir le rôle plus ou moins ambigu de la France par rapport à l'instauration du régime fasciste italien.
Certaines de ces cartes emblématiques ornent peut-être encore les murs de classes d'école primaire... Au siècle dernier, elles figuraient en bonne place à côté du tableau noir, des leçons de morale et des planches d'histoire naturelle.
Indissociables de l'école de la 3e République, ces cartes étaient des outils pédagogiques idéaux pour réviser la géographie, les sciences de la terre et la géopolitique de l'époque. Des années 1880 à la fin des années 1960, plusieurs générations d'élèves ont ainsi appris à connaître la France et le monde grâce à ces cartes colorées imaginées par le grand géographe Paul Vidal-Lablache.
Cet ouvrage regroupe une collection unique de cartes murales et invite le lecteur d'aujourd'hui à un voyage à travers le temps et l'espace. Il déroule devant nous une histoire du monde de près d'un siècle et affirme la force de cette « pédagogie muette qui s'empare des yeux et se grave dans le souvenir ».
Redécouvrez tous les secrets de l'Histoire de France à travers les personnages ou épisodes marquants qui l'ont façonnée.
Et si la résistance n'était pas l'apanage de la Seconde Guerre mondiale ? Revivez les combats de 30 femmes et hommes qui ont changé le destin de la France comme Jules Mazarin, Émile Zola ou encore Louise Michel et Joséphine Baker...
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Charlemagne était-il le premier Carolingien ? Explorez l'histoire de cette dynastie en 20 portraits et événements aux côtés de Pépin le Bref, Louis le Pieux ou encore Hugues le Grand, faiseur de rois et Dhuoda de Septimanie, comtesse au destin tragique...
DLe grand anthropologue de Cambridge Jack Goody nous propose dans ce livre la synthèse magistrale de toute une vie de recherche où se déploie sa vision de l'histoire du monde. Selon lui, à l'idée de « miracle européen », prisée par l'historiographie eurocentrique, il lui faut substituer celle de « miracle eurasien » : les sociétés de cet immense bloc continental qu'est l'Eurasie, connaissant usage de l'écriture, agriculture développée et culture urbaine, sont en effet globalement comparables sous la plupart des rapports, depuis les structures familiales et l'individualisme jusqu'aux sciences et techniques : Chinois et Indiens, dans ce nouveau cadre d'analyse, n'incarnent plus cette altérité radicale vouée au despotisme et à l'arriération, mais sont les acteurs avec l'Europe d'un espace civilisationnel commun où circulent biens et connaissances. Non seulement l'Occident ne bénéficie plus d'aucune supériorité originelle, mais il ne s'oppose plus à l'Orient : les deux régions participent d'une histoire intégrée et dynamique où alterne la suprématie de l'une, puis de l'autre, dans un mouvement continu en spirale.
Ce Petit Traité d'histoire globale, déjà traduit dans plusieurs langues, constitue un texte incontournable d'un des principaux courants de l'historiographie contemporaine : l'histoire globale.
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Existait-il des « influenceurs » au temps des rois ? Démasquez ces conseillers de l'ombre qui ont changé le destin de la France, de sainte Blandine au début de notre ère à Nostradamus, en passant par la Pompadour ou encore Julie-Victoire Daubié, première bachelière sous le Second Empire...
La fin de la Première Guerre mondiale voit une vague révolutionnaire déferle sur toute l'Europe. A Berlin et à Vienne, la défaite des deux grands Empires amène la proclamation de républiques en novembre 1918. Les partis ouvriers accèdent aux responsabilités. En réponse aux aspirations à une démocratie radicale et à un monde débarrassé de la guerre et de l'exploitation, des lois sociales sont promulguées mais les franges les plus radicales veulent aller plus loin et s'inspirer du nouveau modèle soviétique.
Rosa Luxemburg, leur porte-drapeau et leur emblème, est assassinée le 15 janvier 1919 par des corps francs avec le soutien du nouveau gouvernement social-démocrate. Quelques mois plus tard, à Munich, une éphémère république socialiste bavaroise est également écrasée dans le sang... par des individus qui, pour certains, deviendront les proches d'Adolf Hitler.
Dans les années 1920, la division du mouvement ouvrier, entre autres, permet au nationalisme de se développer et aboutit une décennie plus tard à l'écrasement en quelques mois par le nazisme des plus anciens et plus puissants partis ouvriers du monde.
Cet ouvrage s'adresse aux amoureux de la littérature française, étudiants mais aussi grand public appréciant cette discipline.
En France plus qu'ailleurs sans doute, la littérature constitue une part inaliénable du patrimoine national. Par leurs oeuvres aussi bien que par leurs combats, les écrivains accompagnent le destin du pays auquel, pour certains comme Victor Hugo ou André Malraux, ils ont fini par s'identifier. Mais si son rôle historique apparaît comme indéniable, la littérature occupe encore aujourd'hui le coeur de tous les débats les plus vifs avec des romanciers qui, comme Michel Houellebecq ou Virginie Despentes, marquent l'actualité au fer rouge. Connaître ainsi la littérature à partir de ses dates clefs comme se propose de les décliner cet ouvrage contribue à une connaissance à la fois ludique et joyeusement érudite d'un des fondements de la cutlure hexagonale.L'ouvrage proposé, comme les petites méthodes de langue, offre par page et par jour des rubriques sur des thématiques différentes (auteur, figure de style, mouvement ect.) afin d'acquérir une culture littéraire ainsi que de créer l'envie d'approfondir ses connaissances.Les connaissances y seront rigoureuses et scientifiques.Le livre s'adresse aux étudiants plus enclins aux morcellements des savoirs et sensibles au caractère ludique et agréable de l'agenda ainsi qu'à un public plus large aimant la littérature.
Cet essai d'histoire littéraire rompt avec l'image galvaudée de « l'écriture femme », montrant que l'écriture n'a pas de sexe mais que la situation sociale des femmes a entravé l'épanouissement de leur création littéraire. Pourquoi les femmes sont-elles restées en marge de l'histoire littéraire, oubliées des manuels, des éditeurs, classées sous des prénoms, des pseudonymes masculins ou des patronymes conjugaux qu'on leur reprochait de déshonorer par leurs publications ? En invitant à lire des oeuvres d'écrivaines françaises du Moyen Âge au XXe siècle, en leur restituant la force de leur engagement, de leur volonté et de leur originalité, l'auteur montre qu'on peut aborder cette littérature selon une perspective différente de celle qui prône une image de la femme, un mythe de la féminité ou la vision d'une totalité femme.
L'environnement, ses enjeux et sa gestion sont aujourd'hui au coeur de la politique, nationale et internationale. La problématique de l'écologie et du développement durable est devenue incontournable, mais comment la France a-t-elle géré cette question depuis plus d'un demi-siècle ?
Cet ouvrage se propose de revisiter l'histoire récente de la France, de 1945 à nos jours, à la lumière des enjeux environnementaux. Ainsi, la période de croissance économique et d'industrialisation des « Trente Glorieuses », est analysée sous un jour nouveau pour comprendre les ressorts et les implications de la « grande accélération » dont nous sommes les héritiers et, à bien des égards, les perpétuateurs.
Présentant les profondes transformations de l'environnement confronté aux mutations économiques et technologiques, l'auteur explore les politiques appliquées, le rapport de la modernité économique aux défis écologiques, les alternatives explorées et interroge les représentations diverses d'un modèle de développement, voire de société, de plus en plus remis en question.
Que recouvre le nom générique de « Romains » ? Certainement pas les seuls citoyens de l'Empire, jusqu'à sa chute en 476. Sur quinze siècles se dégage une nature très diverse, au fil des évolutions territoriales, politiques et idéologiques, culturelles et religieuses.
À la « fabrication des Romains » à partir du ier siècle qui souligne les différences entre les Romains occidentaux et les Romains orientaux succèdent les recompositions identitaires de la romanité entre l'Adriatique et les Balkans, après les invasions des ve-viie siècles et la disparition de l'Empire d'0ccident. Se dessinent alors deux grandes catégories de Romains ayant survécu jusqu'à la fin du Moyen Âge et au-delà, entre Romeri, Rumani latinophones des Balkans et Romaioi hellénophones de l'Empire byzantin.
Car cette enquête révèle que le lien le plus tangible entre les Romains de la fin de l'Antiquité et les populations ayant continué à s'identifier comme romaines au Moyen Âge (et après) procède d'abord de trois éléments : la langue (romane ou grecque), la religion et le droit. Ces éléments ont contribué à assurer la pérennité d'une identité romaine aussi bien dans l'Empire byzantin que dans les communautés valaques des Balkans. À l'opposé de l'Occident, où l'identité romaine s'est effacée dès le Haut Moyen Âge, laissant place à la Renaissance aux Romains essentialisés ou métaphorisés de la philosophie politique occidentale.
Un livre intéressera autant les adultes que les adolescents qui connaissent cette civilisation grâce aux séries, romans et jeux vidéo.
"Vous êtes Hasting ou Ivar le Désossé". Le ton est donné et tout l'ouvrage est construit de manière à inclure le lecteur dans cette histoire de la Scandinavie (ou du pays viking). Des origines à nos jours, l'auteur nous fait parcourir l'histoire de la Scandinavie d'une façon originale. Tous les grands événements sont ainsi présentés, précédés de leur date, et nous plonge à chaque fois au coeur de ceux-ci. Du commerce de l'ambre et plus tard de la rune aux premiers royaumes scandinaves en passant par les pillages de monastères qui marquent les débuts de l'ère viking, l'auteur nous fait traverser des siècles d'histoire des peuples scandinaves vulgarisée à la manière d'un roman dont le lecteur est le héros, rendant la démarche de l'auteur tout à fait singulière et inédite.
Mal connu, mal aimé, Néron (37-68 a.C.) est un des empereurs qui symbolise le plus un pouvoir tyrannique et la folie sanguinaire. Dans ce portrait nuancé, l'auteur remonte aux origines du pouvoir de celui qui, lié par sa généalogie à Auguste, est nommé empereur à 17 ans après la mort de son père adoptif Claude. L'ouvrage interroge la place de Néron dans l'histoire de la dynastie julio-claudienne et présente sa jeunesse et la mise en place de son pouvoir. Après l'évocation des débuts positifs du règne, il aborde les nouvelles conceptions du pouvoir incarnées par Néron, qui fut le premier empereur à s'écarter ouvertement du modèle augustéen et qui, voulant donner une dimension esthétique et monumentale à son action, négligea les questions militaires. C'est d'ailleurs sa décision de reconstruire Rome, dévastée par l'incendie en 64, qui entraîne les révoltes antifiscales qui l'amèneront à se suicider, à 30 ans.
Au-delà du portrait d'un homme, l'ouvrage nous invite à découvrir une Rome pleine de complots, de trahisons, de luttes acharnées pour le pouvoir qui pousseront le jeune empereur à faire éliminer conseillers, amis et jusqu'à sa mère Agrippine.
L'empreinte historiographique de Néron commence dès l'année des quatre empereurs, les prétendants au pouvoir ayant tous fait partie de son entourage. Longtemps oubliée, condamnée à la damnatio memoriae, la figure de l'empereur sera dès le Moyen-Âge celle de persécuteur des chrétiens. La littérature en fera ensuite un (anti)héros de tragédie (Britannicus, Quo Vadis ?), un « mauvais prince » absolu, avant que la bande dessinée et les jeux vidéo ne s'emparent du personnage.
L'auteur nous raconte sa vision du Moyen Âge du VIIe au XVe siècle en revenant sur les idées reçues que les historiens ont donné de cette période. Il prend la parole à la manière de Lavisse et coupe le récit de réflexions libres sur le sujet. Toutes les thématiques sont ainsi explorées: contexte historique, place de la femme, amour, prémices de la Renaissance, mais aussi bien sûr l'importance des bâtisseurs de cathédrales, des ordres monastiques et des croisades. Il rappelle in fine que de là date l'acte de naissance de la France et que le Moyen Âge est toujours d'actualité malgré ce qu'on peut en penser.
Pendant près de 400 ans, la péninsule est un des principaux foyers de la vie économique, artistique et scientifique de l'Europe. Cette deuxième édition refondue de L'Italie de Boticcelli à Bonaparte présente les structures et les continuités du destin national de l'Italie à travers la succession des esthétiques et des dominations. Il s'agit également d'une réhabilitation de l'Italie de Monteverdi et de Galilée, de Goldoni et de Volta.
La Renaissance. Au temps de l'"équilibre italien". Guerres d'Italie et leçons de l'histoire. Techniques italiennes. Cartes économiques et conjoncture. Retour vers l'Antiquité? La culture italienne au temps de la Renaissance. Floraison artistique. L'Âge baroque. Un dossier controversé. L'effacement politique. L'économie: de la prospérité au repli. La culture: éclat et excès. Les Lumières. Le temps et l'espace des Lumières. Démographie et économie. Aspects culturels. Un esprit nouveau. Les réformes.
L'histoire des femmes et du genre a permis depuis une quarantaine d'années un considérable renouvellement de la recherche historique. Ce champ nouveau ne se contente pas d'enrichir l'histoire, il transforme la discipline elle-même et ses méthodes. L'inclusion des femmes et plus globalement du genre modifie la chronologie et les catégories d'analyse, mais invite aussi à relire la documentation disponible.
Ainsi, de l'Antiquité à nos jours, cet ouvrage dessine une autre histoire, à travers les sources les plus variées qui présentent une riche représentation des femmes. Textes privés ou publics, littérature juridique, documents archéologiques, iconographie, médias... sont autant de sources essentielles qui permettent une analyse en termes de genre des sociétés occidentales dans tous les domaines : politique, religieux, judiciaire, éducatif, médical, du travail, mais également monde de l'intime.
L'ouvrage propose ainsi une méthodologie pour aborder et analyser ces sources et, grâce à son ampleur chronologique, distingue l'essentiel de l'accessoire, et permet de discuter les ruptures ou continuités qui ne se résument pas à la périodisation classique.
La Révolution française est d'abord un événement dont il importe de connaître de cours et la portée. L'expansion révolutionnaire, la place de la guerre, la Terreur, la Contre-Révolution s'inscrivent dans cette période de l'histoire française.
Mais la Révolution, c'est aussi une remise en cause d'un ancien ordre et l'émergence de valeurs nouvelles dans les domaines du politique, du social, de l'économique, de la démographie. Le religieux et le culturel ont été également profondément modifiés : une place importante est faite à l'histoire des mentalités, aux traits de cet homme « régénéré » que la Révolution a rêvé de promouvoir, à sa vie quotidienne, à ses aspirations.
Cet ouvrage éclaire ce moment fondateur et offre un tableau complet et sensible de cette décennie qui a changé le cours de l'histoire. Il propose enfin un état des lieux de la Révolution française, entre mémoire et héritage.
Adoptant une approche pédagogique, ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent, de près ou de loin, à l'écriture chinoise sous son aspect proprement linguistique : comment se présente ce système de signes, comment il fonctionne, quelle est son histoire et quel est son état présent, quelles sont les notions élémentaires à connaître quand on veut apprendre cette écriture et la maîtriser. Le lecteur y trouvera quantité d'informations et d'explications qui lui permettront de compléter ses connaissances ou de satisfaire sa curiosité, qu'il s'agisse d'apprentissage, de la préparation de matériaux d'enseignement ou, tout simplement, d'un désir d'enrichissement culturel personnel.