Après trois années à chercher fortune en Australie, George Talboys est de retour au pays. Accueilli par son ami Robert Audley, avocat, il s'apprête à retrouver sa femme Helen, quand il apprend que celle-ci est mystérieusement décédée.À Audley Court, la propriété familiale où Robert a invité son ami, d'autres événements curieux se produisent. La tante de Robert, Lady Audley, évite de croiser George. Lequel, après s'être fait montrer un portrait d'elle, disparaît brusquement. Presque aussitôt, Lady Audley se rend à Londres pour mettre la main sur les lettres d'Helen...; Lancé à ses trousses, Robert ne trouve qu'un livre annoté de la main de celle-ci, dont l'écriture rappelle à s'y méprendre celle de Lady Audley... Ses soupçons s'épaississent lorsqu'il fait la découverte d'une malle de voyage ayant appartenu à sa tante lorsqu'elle était gouvernante... et qui porte l'étiquette d'Helen Talboys !L'étrange châtelaine serait-elle l'ex-femme de George, qui aurait maquillé son identité pour épouser le riche veuf Sir Audley ? A-t-elle toute sa tête ? La vérité semble proche, mais bientôt Robert échappe par miracle à un incendie, tandis que George est poussé dans un puits...
Un coucher de soleil d'automne dorait les sombres massifs de genêts et les franges tremblotantes des bruyères qui couronnaient le sommet d'un coteau du comté de Sussex.Au loin se mêlaient à la voix étouffée et plaintive du vent de septembre les lamentations de l'Océan lointain. Sur un étroit sentier bordant cette hauteur, allait et venait une femme vêtue d'habits de deuil, qui ne cessait de regarder l'horizon en feu et la ligne empourprée de la mer.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
« Est-ce que personne n'est arrivé par la diligence ce soir ? demanda le forgeron de Compton-des-Bruyères au lourd et épais propriétaire de l'Ours noir, la première et la plus grande hôtellerie du pays. - Personne, excepté le capitaine Duke. - Comment !... le capitaine est donc allé à Londres ?... - Il y est resté trois semaines et plus, répliqua l'aubergiste, qui paraissait être d'une nature maussade et peu disposée à la conversation.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
- Ayant une maison plus grande qu'il ne leur est nécessaire, - écrivez cela, ma mère, dit Barbara, assise sur le tapis, les deux, mains croisées sur les genoux, au niveau du plus joli menton du monde. - Soixante mots pour 5 shillings ! s'écrie Mme Trevenock d'un air inquiet et quittant des yeux une composition originale qu'elle rédige avec la collaboration de ses deux filles. - Oui, écrivons cela, mère, répète Florence, à genoux à côté de la table ; c'est notre seul préservatif contre l'humiliation.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Pendant que le train express de Doncastre emportait vers le nord M. et Mme Mellish, un autre train express voyageait de Liverpool à Londres, avec son chargement de voyageurs. Parmi ceux-ci se trouvait un certain individu, aux épaules larges et au cou de taureau, qui avait considérablement attiré l'attention pendant le voyage, et avait été l'objet de quelque intérêt pour ses compagnons, ainsi que pour les employés du chemin de fer, aux deux ou trois stations où le train s'était arrêté.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Par une après-midi douce et ensoleillée d'automne, une jeune fille lisait une lettre sur le pont de Batterica, une enfant par les années, une femme par les soucis ; ses yeux brillent d'un éclat étrange, relevé par la pâleur mate de son visage, la bouche, aux lèvres minces et serrées, manque de charme. Les passants la regardaient étonnés de la voir seule, si pauvrement habillée ; son costume n'avait certes rien de commun, niais quelle décrépitude !Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Les faibles rayons d'une lueur rougeâtre éclairent ça et là les épais ombrages des bois du Kent. Le doigt vermeil de l'automne s'est légèrement posé sur le feuillage, - avec cette sobriété de touche que déploie un peintre lorsqu'il se sert de ses plus brillantes couleurs pour parachever son tableau : mais le soleil, qui se couche dans toute la majesté qu'il conserve encore au mois d'août, dore le paisible paysage et l'embrase de sa splendeur.Les bois environnants, les luxuriantes prairies, les étangs calmes et limpides, les haies coquettement taillées, les routes unies et sinueuses ; les sommets des collines se fondant au loin dans l'horizon empourpré ; les chaumières apparaissant comme des points blancs à travers le feuillage qui les enveloppe ; les auberges isolées au bord de la route avec leurs toits de chaume brunis et les souches moussues de leurs cheminées ; les nobles manoirs cachés derrière des chênes centenaires ; les petites maisons gothiques ; les chalets rustiques à la mode suisse ; les portails soutenus par des colonnes et surmontés d'écussons sculptés dans la pierre, qu'enlacent de gracieuses guirlandes de lierre ; les églises de village, les élégantes écoles, enfin tout ce qui compose un merveilleux paysage anglais est baigné dans une brume vaporeuse, qui s'épaissit à mesure que des obscures profondeurs des forêts et des sentiers bordés de haies se répandent les ombres du crépuscule, et que tous les contours du paysage se détachent d'une manière plus indécise sur le fond du ciel dont la pourpre prend une teinte de plus en plus foncée.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
C'était par une soirée d'automne, le vent du Nord soufflait avec fureur ; le soleil baissait et ses rayons empourprés disparaissaient peu à peu derrière les chênes du parc de Blatchmardean. Un chemin creux serpentait entre un taillis et un talus, celui-ci revêtu de mûriers au feuillage toujours vert ; ces parages inhabités et solitaires ne projetaient au loin ni lumière ni fumée ; malgré la proximité du village d'Austhorpe, distant seulement d'un kilomètre, un voyageur qui suit cette route à la brune doit se demander non sans inquiétude où il pourra gîter.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Le jeune Richard Marwood est injustement accusé du meurtre de son oncle et se retrouve condamné à un enfermement à vie dans l'asile d'aliénés du comté. Au bout de huit ans, il s'échappe afin de retrouver les vrais coupables.Son chemin va croiser celui de Jabez North, orphelin et manipulateur voué au crime, que rien ne semble pouvoir arrêter ; Valerie de Cevennes, une riche héritière tombé dans son piège diabolique ; et Mr Peters, un détective muet qui traduit ses brillants raisonnements dans le langage des signes...Intrigues familiales, morts suspectes, vengeance et injustice, meurtres sordides, intrigue machiavélique... Dans la plus pure tradition du roman à sensation, Sur la trace du serpent mêle habilement rebondissements, éléments mélodramatiques et une bonne dose d'ironie à la Dickens.
`Lady Audley's Secret' by Mary Elizabeth Braddon is a Victorian sensation novel and her most famous and well-known work.
In this story, which combines elements from detective novels, psychological thrillers, and romance, the heroine Lady Audley is living an upper-class life with seemingly no secrets.
Soon, however, truths of bigamy, arson, and murder are uncovered, as the assumptions of femininity are challenged.
This novel will surely delight fans of Thomas Hardy's `Far From the Madding Crowd'.
Mary Elizabeth Braddon was a popular English novelist writing in the Victorian era. She is best known for her sensation novel `Lady Audley's Secret', published in 1862, which has been dramatised for TV and film several times.
While this was the novel that found her fortune as a bestseller, Braddon continued to publish works until her death in 1915, penning several works of supernatural fiction, ghost stories, and historical fiction.