" Je veux que, pendant des siècles, on continue à discuter sur ce que j'ai pensé et ce que j'ai voulu ", aurait-dit un jour Talleyrand. Celui que Napoléon traitait de " diable d'homme " y est parvenu.
Haï ou admiré, Talleyrand demeure un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire de France. En biographe inspiré, Louis Madelin déroule le film de sa vie exceptionnelle qui commence avec le couchant de l'Ancien Régime pour s'achever après l'avènement de Louis-Philippe. Tour à tour évêque apostat, ministre du Directoire de Napoléon et de Louis XVIII, l'homme ne se réduit pas à sa caricature de girouette corrompue. La fermeté de ses principes en faveur des libertés fondamentales et de l'équilibre européen témoigne au contraire d'une hauteur qui lui permettra d'inspirer le congrès de Vienne et lui vaudra l'estime des véritables hommes d'Etat.Louis Madelin (1871-1956) a marqué plusieurs générations d'historiens de la Révolution de l'Empire. La plupart de ses ouvrages sont devenus des classiques, parmi lesquels son Histoire du Consulat et de l'Empire en seize volumes et sa biographie de Fouché.
" La plus grande bataille de l'histoire " (Maréchal Foch)Libérée à l'Est par la révolution d'Octobre, l'armée allemande bénéficie au printemps 1918 d'un avantage numérique qui semble d'autant plus décisif que l'entrée en guerre des Etats-Unis n'a pas encore fait ressentir ses effets. Sous l'autorité d'Hindenburg et de Ludendorff, elle lance fin mars une offensive massive dans les Flandres, puis dans l'Aisne et dans l'Oise afin de briser la résistance franco-anglaise. S'ensuivent trois mois de combats dantesques à l'issue desquels Foch - qui a plié sans rompre - peut lancer une contre-offensive qui s'avérera victorieuse et permettra de remporter la victoire finale, acquise en octobre avant d'être concrétisée par l'armistice du 11 Novembre. Au final, une succession de batailles sur un front de 400 kilomètres mobilisant près de sept millions d'hommes ; des combats acharnés conjuguant la geste héroïque des combattants avec la modernité technologique incarnée par l'emploi massif de l'aviation et des chars. Fort de son sens du récit, qui a fait de lui un des plus grands historiens français, Louis Madelin raconte les combats et dépeint les événements avec force et limpidité. Une leçon d'histoire immédiate, publiée dès 1920, et qui n'avait jamais été rééditée.
Membre de l'Académie française, spécialiste du premier Empire dont il a écrit une histoire monumentale en seize volumes (rééditée dans la collection " Bouquins "), Louis Madelin (1871-1956) a été mobilisé dès 1914. Sous-lieutenant d'infanterie puis officier d'information jusqu'à sa démobilisation en 1918, il a également écrit plusieurs ouvrages sur la Grande Guerre.
Georges-Jacques Danton, né le 26 octobre 1759 à Arcis-sur-Aube, guillotiné le le 5 avril 1794 (16 germinal an II) place de la Révolution à Paris.
Il est impossible de parler de Danton sans parler de parler de Robespierre tellement leurs destins sont liés. Ils ont sensiblement le même âge, Robespierre est né le 6 mai 1758 à Arras. Tout comme Dantin, Robespierre est mort guillotiné place de la Révolution à Paris, le 28 juillet 1794. Tous deux sont les figures emblématiques les plus marquantes de la Révolution française et plus particulièrement de la Terreur (1793-1794). Tous deux viennent de province, tous deux sont avocats, tous deux font de la politique, tous deux sont maître dans l'art de manipuler les esprits pour arriver à leurs fins... Mais les similitudes s'arrêtent là, car tous les oppose à tel point qu'ils vont devenir ennemis mortels.
Danton, physiquement, c'est un colosse. Il a une voix de stentor qui fait de lui un redoutable tribun qui sait mobiliser les esprits lorsque la patrie, la Révolution ou la Liberté sont en danger. Danton c'est le Verbe ! Danton c'est la flamboyance. C'est un jouisseur et un sentimental qui aime la vie sous tous ses aspects.
A contrario, Robespierre est un être de l'ombre. Il est froid, réservé et distant. S'il ne brille pas par ses talents d'orateur, il est, par contre, un fin stratège en politique qui sait être patient et attendre « son heure ».
Pour conclure sur une similitude, tous deux sont morts jeunes, victimes du système qu'ils avaient oeuvrés à mettre en place.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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