Un grand roman d'amour et de résistance situé entre Marseille, Sanary et Aix-en-Provence à travers l'histoire des Milles, le seul grand camp d'internement et de déportation français encore intact.
Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein s'est réfugié sur la Côte d'Azur lorsque la guerre le rattrape à l'été 40. Arrêté par les gendarmes français, il est envoyé aux Milles, près d'Aix en Provence. Cette ancienne usine de tuiles peuplée d'un millier d'étrangers " indésirables " transformée en un effroyable camp d'internement est aussi paradoxalement un centre de culture et de création, rassemblant intellectuels et artistes, de Max Ernst à Hans Bellmer.
En cherchant à s'échapper des Milles par tous les moyens, Leo rencontre Margot Keller, volontaire d'un réseau de sauvetage marseillais, dont il tombe éperdument amoureux. Alors que leurs efforts conjugués laissent espérer la liberté, l'été 42 s'annonce, meurtrier et cruel. Le jeune couple décide de tenter l'impossible : sauver les enfants juifs de la déportation et rejoindre la résistance...
Dans la lignée du
Gardien de nos frères, prix Wizo 2016, Ariane Bois signe un grand roman d'amour et de résistance et dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux, pris dans l'enfer du plus grand camp d'internement et de déportation français de la zone sud, encore intact aujourd'hui et longtemps méconnu.
Pauline, six ans, et sa petite soeur Clémence coulent des jours heureux sur l'île qui les a vues naître, la Réunion. Un matin de 1963, elles sont kidnappées au bord de la route et embarquent de force dans un avion pour la métropole, à neuf mille kilomètres de leurs parents. À Guéret, dans la Creuse, elles sont séparées.
1998 : quelques phrases à la radio rouvrent de vieilles blessures. Frappée par le silence dans lequel est murée sa mère, Caroline, jeune journaliste, décide d'enquêter et s'envole pour la Réunion, où elle découvre peu à peu les détails d'un mensonge d'État.
À travers l'évocation de l'enlèvement méconnu d'au moins deux mille enfants réunionnais entre 1963 et 1982, dans le but de repeupler des départements sinistrés de la métropole, Ariane Bois raconte le destin de deux générations de femmes victimes de l'arbitraire et du secret. L'histoire d'une quête des origines et d'une résilience, portée par un grand souffle romanesque.
Octobre 39. Hannah et Suzon vivent dans le "petit Istanbul", un quartier populaire du XIe arrondissement de Paris. Elles s'aiment comme on s'aime à dix ans, d'une amitié solaire, loin des lâchetés, de la barbarie des adultes et du lent poison des familles. Quand la guerre éclate, Hannah, qui est juive, doit d'abord se cacher en province dans une pension tenue par des soeurs, avant de rejoindre la Turquie d'où sa famille est originaire. Suzon reste avec ses parents dans un Paris occupé. Au retour d'Hannah, en 1945, la tragédie a frappé et décide du destin des deux amies. Pour Hannah, le journalisme, le grand reportage, la découverte du monde à l'heure de l'histoire en marche. Pour Suzon, la légèreté, les fêtes, une forme de vacuité, de perdition. La France se reconstruit dans l'euphorie d'une nouvelle jeunesse ivre de paix et de liberté. Mais des fantômes hantent le passé des deux amies. Un jour, Hannah découvre un terrible secret lié aux années noires. Suzon a-t-elle trahi leurs jeux et leur pacte d'enfance au point d'en faire, des années plus tard, des femmes étrangères l'une à l'autre ?
Il n'y a pas d'hommes libres sans animaux libres.
Ils ne se connaissent pas et pourtant, en cette journée caniculaire de septembre 1916 dans une petite ville du Sud des États-Unis, ils assistent parmi la foule au même effroyable spectacle : l'exécution par pendaison d'une éléphante de cirque, Mary, coupable d'avoir tué un homme. Cette vision bouleversera la vie d'Arabella, de Kid et de Jeremy.
De l'Amérique qui entre en guerre au Paris tourbillonnant des années 1920, des champs de bataille de l'Est de la France aux cabarets de jazz, des pistes de cirque jusqu'au Kenya dissolu des colons anglais, ces trois êtres devenus inséparables vont se lancer sur la trace des éléphants au cours d'une prodigieuse expédition de sauvetage.
Dans cette éblouissante saga, une jeunesse ivre d'amour et de nature livre son plus beau combat pour la liberté des animaux et celle des hommes.
Ariane Bois évoque l'emprise au féminin, un récit intime et bouleversant.Depuis toujours, ils forment un bloc. Un père à la Montand, aventurier à ses heures, solaire et flamboyant, engagé à gauche. Une fille, admirative, amoureuse des mots.
Ensemble, ils ont traversé les paysages riants de l'enfance mais aussi les pires épreuves : la perte d'un fils et d'un frère, puis celle d'une épouse et d'une mère, disparue à l'autre bout du monde. D'une famille de quatre, ils sont devenus deux, fragiles, blessés, mais obstinés à rétablir leur équilibre. Et puis survient une femme, éprise du père, qui l'apaise.
Pourtant, très vite, l'attitude d'Édith déroute. D'où viennent ces malentendus, ces piques, cette agressivité ? Lors d'un séjour en Provence, tout bascule et la folie s'invite. Jusqu'au vertige.
Ce récit est l'histoire d'un homme, pris au piège d'une relation toxique, et d'une fille prête à tout pour le sauver. Ariane Bois évoque ici l'emprise au féminin. Un texte intime et bouleversant.
" Il y a New York et il y a le Dakota. " New York, 1970. Shawn Pepperdine, jeune de Harlem, assiste, horrifié, au meurtre de son meilleur ami. Pour échapper aux assassins, il trouve refuge dans les sous-sols du Dakota, l'immeuble le plus mythique de Manhattan.
Au coeur d'une ville en pleine ébullition, le Dakota reste, lui, immuable : un club très fermé, un château médiéval sur Central Park, un havre de paix des "
rich and famous ". S'y côtoient Lauren Bacall, Leonard Bernstein et Rudolf Noureev. Ici, Polanski tournera les images du film
Rosemary's Baby. Devenu le premier portier noir du Dakota, Shawn côtoie ses résidents : Nigel, Abigail, Nathan, Cherie, Becky, Andrew, Tyler et les autres.
Quand la plus grande star du monde, John Lennon, emménage à son tour, l'immeuble et sa communauté s'enflamment...
Dakota Song est le portrait survolté d'une Amérique en pleine révolution artistique, intellectuelle et sexuelle, celle de la Beatlemania et du disco, du Studio 54 de Warhol et du Chelsea Hotel, du scandale du Watergate et d'une décennie de violences.
Entre 1939 et 1967, de Paris à Toulouse et de New York à Tel Aviv, l'extraordinaire destin de deux êtres fracassés par la guerre. Rien ne prédestinait Simon et Léna à se rencontrer. Lui appartient à la bourgeoisie juive parisienne, patriote, laïque et assimilée ; il a été maquisard et blessé au combat. Elle est issue d'un milieu de petits commerçants polonais et a réussi à survivre au Ghetto de Varsovie.
En 1945, la guerre leur a tout pris. Chacun de leur côté, ils vont accepter une mission très particulière : rechercher des enfants juifs cachés par leurs parents dans des familles, des orphelinats ou des couvents, quand il s'avère que ceux-ci ne rentreront pas des camps. Simon parce que son petit frère Elie a disparu dans des conditions mystérieuses ; Léna car elle espère ainsi redonner du sens à sa vie. Et cela va les entraîner bien au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer.
C'est l'histoire de deux jeunes révoltés qui, dans une France exsangue, vont se reconstruire grâce à la force de l'amour. De Paris à Toulouse, d'Israël à New-York, un roman d'aventure porté par le souffle de l'Histoire.
Lorsqu'elle apprend l'accident qui a coûté la vie à sa mère, une jeune femme voit sa vie exploser. Tout se délite et s'obscurcit dans le ciel de sa mémoire. L'onde de choc atteint ses enfants et son mari. Pour enrayer cette chute libre, il lui faut partir, tenter de se retrouver pour sauver les siens.
Récit d'un crash intime, d'une fugue maternelle sur les traces d'un silence familial,
Sans oublier raconte comment, pour devenir mère, il faut d'abord cesser d'être une fille.
Une écriture intense qui réconcilie de façon saisissante la noirceur du deuil et la rage de vivre.
Grand reporter au sein du groupe Marie-Claire et critique littéraire pour le magazine Avantages
, Ariane Bois a déjà publié deux romans, Et le jour pour eux sera comme la nuit
(Ramsay, 2009 ; J'ai Lu, 2010) et Le Monde d'Hannah
(Robert Laffont, 2011 ; J'ai Lu, 2014). Tous deux ont été salués par la critique et par des prix littéraires, et traduits en plusieurs langues.
L’avez-vous remarqué ? Au début, tout est beau, en couple, en famille, au boulot. Et puis très vite, la nature revient au galop. La colère se révèle, la paresse s’installe, la luxure se débusque.
Quant à l’orgueil ou à l’envie, ils se cachent de moins en moins. Sans compter la gourmandise si fréquente, ou l’avarice, encore taboue. Les péchés capitaux existent depuis la nuit des temps pour une bonne raison : ils sont inévitables.
Scénariste et romancière Delphine Bertholon publie des romans à succès aussi bien pour adultes que pour la jeunesse.
Ariane Bois est romancière, grand reporter et critique littéraire, récompensée par 7 prix littéraires.
Écrivain, journaliste et scénariste, Sophie Carquain est l’autrice de nombreux ouvrages qui évoquent chacun à leur manière la liberté des femmes.
Dominique Dyens est l’auteure d’une dizaine de romans, dont La femme éclaboussée, finaliste du grand prix des lectrices de ELLE.
Venue à l'écriture par la poésie, Gaëlle Josse est l'autrice de nombreux romans salués tant par la presse que par le public et traduits dans plusieurs langues.
Autrice et bloggueuse littéraire, Agathe Ruga a publié Sous le soleil de mes cheveux blonds (Stock, 2019) et fédère le Grand Prix des Blogueurs Littéraires.
Écrivaine et scénariste, Marie Sellier a publié plus d’une centaine de livres principalement pour la jeunesse.