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À peine évadé, Bellovèse se précipite vers le Gué d'Avara, espérant reprendre les armes. La situation qu'il découvre est dramatique.
Tout le royaume biturige est bouleversé par la guerre : ses terres sont occupées par l'ennemi, sa famille a disparu, les campagnes sont ravagées par les bandes rebelles, une énorme armée assiège la forteresse royale. Impossible de savoir si le haut roi a succombé ; toute la Celtique est en train de sombrer dans le chaos.
Qu'à cela ne tienne : Bellovèse a choisi son camp.
Avec une poignée d'hommes et une enfant, il se jette dans la tourmente. Il est temps, pour lui, de faire parler la colère et de reconquérir l'honneur de sa lignée.
Enfin la conclusion de la saga Chevalier des épines de Jean-Philippe Jaworski, le retour triomphal dans le Vieux Royaume de l'auteur best-seller de la fantasy francophone.
Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier ».
Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère.
Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire.
Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon...
Le grand retour du tueur à gages Don Benvenuto.
Au cours du tournoi de Lyndinas, l'épreuve de force s'est envenimée entre la noblesse restée loyale au duc Ganelon de Bromael et les chevaliers qui ont pris fait et cause pour son épouse répudiée. Des manigances étrangères ont contribué à jeter de l'huile sur le feu...
Car quels sont les intérêts la République de Ciudalia au sein du duché ? Pourquoi appuyer les ambitions militaires du duc contre l'Ouromagne ? Quelle est la réelle mission de l'ambassade envoyée à la cour ducale par le podestat Leonide Ducatore ? Certains des émissaires ne sont-ils pas de réputation douteuse ? Il semble qu'un assassin de la Guilde des Chuchoteurs ait réussi à s'infiltrer parmi eux...
Quels ordres criminels sera-t-il amené à exécuter au sein de la noblesse bromalloise, et à quelles fins ?
Un deuxième volet qui peut se lire indépendamment, vision alternative et développement des événements du premier tome.
Soupçonnée d'adultère, la duchesse Audéarde de Bromael a été jugée, répudiée et emprisonnée. Le champion qu'on l'a accusée d'avoir trop aimé, le chevalier Ædan de Vaumacel, lui a fait défaut au cours de son procès.
Mais voici qu'un an plus tard, le chevalier est de retour. Honni par les partisans de la ci-devant duchesse comme par ceux du duc Ganelon, le sire de Vaumacel prétend vouloir restaurer son honneur et celui de la dame. Étrangement, il met toutefois plus de zèle à poursuivre les ravisseurs de jeunes gueux qu'à réparer sa faute.
Pendant ce temps, la cour ducale se divise ; les armes courtoises pourraient y être rapidement supplantées par les armes de guerre...
L'événement fantasy de l'année : le retour de Jaworski au Vieux Royaume !
Je m'appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père.Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s'agit de rois de tribus rivales... Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu'il n'est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s'est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
Jean-Philippe Jaworski a suivi des études de lettres et enseigne le français en lycée, dans la région de Nancy. Il a collaboré au magazine Casus Belli, créé Tiers Âge, un jeu de rôle gratuit sur la Terre du Milieu, et Te Deum pour un massacre, un jeu de rôle historique sur les guerres de religion.
Après Janua Vera, son premier recueil de fictions, et Gagner la guerre, son premier roman devenu best-seller, il nous plonge cette fois dans une trilogie celtique.
Voici neuf ans que le haut roi Ambigat m'a admis à la cour du Gué d'Avara. Voici neuf ans que j'ai trouvé ma place parmi les héros bituriges. Toutefois, quoiqu'il demeure redoutable, le souverain vieillit. Sa force vitale s'épuise et les royaumes de la Celtique déclinent. Nos troupeaux sont malades. Nos blés pourrissent sur pied. Les jeunes fils du souverain meurent...
La disette et le mécontentement grondent au sein des tribus. Si les dieux se sont détournés du haut roi, que feront les chefs des nations clientes ?
Certains ne rêvent-ils pas de renverser Ambigat, de s'emparer du pouvoir, de restaurer la prospérité ?
« J'ai quand même un ragot à vous servir, et du lourd ! Figurez-vous que ce n'est point avec moi que les elfes ont commencé à grenouiller dans les affaires de l'État. Bien loin de là ! Il y a deux bons siècles déjà, au moment de l'Émancipation de Cidualia, ils nous ont joué un tour à leur façon. Et les marles en tâtent tellement pour la barabille que l'un d'entre eux, sans même pointer son joli minois dans notre belle cité, nous a tous jetés dans une sacrée flanche ! Jugez-en par vous-même. »
En cinq nouvelles comme autant d'étapes dans l'histoire cruelle et tumultueuse du Vieux Royaume, le monde créé par Jean-Philippe Jaworski dans Janua Vera et Gagner la guerre - déjà des classiques de la fantasy.
Chaque nuit, Leodegar le Resplendissant se réveille en hurlant dans son palais. Quelle est donc l'angoisse qui étreint le conquérant dans son sommeil ? S'agit-il d'un drame intime, ou bien de l'écho multiple des émotions qui animent le peuple du vieux royaume ?
Désenchantement de Suzelle, la petite paysanne, devant la cruauté de la vie ? Panique de maître Calame, le copiste, face aux maléfices qui somnolent dans ses archives ? Scrupule d'Ædam, le chevalier, à manquer aux lois de l'honneur ? Hantise de Cecht, le housekarl, confronté aux fantômes de la forêt ? Appréhension de Benvenuto, le maître assassin, d'être un jour l'objet d'un contrat ? Ou peurs primales, peurs fondamentales, telles qu'on les chuchote au Confident, qui gît au plus noir des ténèbres...
À travers dix destins se dessine une géographie du vieux royaume, de ses intrigues, de ses cultes, de ses guerres. Et de ses mystères, dont les clefs se nichent, pour beaucoup, dans les méandres du coeur humain.
Jean-Philippe Jaworski, né en 1969, est aussi l'auteur de deux jeux de rôle : Tiers Âge et Te Deum pour un massacre. Conjuguant gouaille et esprit des contes de fée avec l'astuce et le sens de l'aventure d'un Alexandre Dumas, le romancier de Gagner la guerre propose de tumultueux Récits du vieux royaume, dans un sommaire complété de trois nouvelles supplémentaires (dont une inédite), de six annexes (dont une longue chronologie)... et, en ouverture, d'un « Avertissement au Lecteur » par Don Benvenuto Gesufal !
Après avoir défié toute l'armée rebelle pour couvrir la retraite du haut roi, j'ai fini par me rendre. Qu'est-ce qu'un captif, sinon un demi-mort ?
Dans les deux camps, on le méprise pour sa faiblesse. Même si on ne le massacre pas de suite, on lui ôte l'essentiel de sa vie. Moi, on me retire mon mauvais cheval, on me soustrait mes dernières armes, on m'arrache mes bijoux, on m'entraîne vers la rivière avec rudesse. Je patauge bientôt sur la rive boueuse. On crie autour de moi, j'ai l'impression que personne ne sait vraiment ce qu'il faut faire. Je crains de plus en plus que n'arrive l'ordre de me noyer.
La mort par l'eau, après tout, est une sentence que peuvent prononcer les rois comme les druides...
Dans la Celtique ravagée par la guerre, le mystère plane sur le sort du haut roi. Ambigat est-il mort ? Est-il encore en vie ? L'incertitude excite les convoitises et ajoute au désordre. Par loyauté et par ambition, Bellovèse se lance à la recherche du roi caché.
À travers les contrées écumées par des bandes féroces, mais aussi à travers la géographie des rêves et des oracles, il remonte la piste du souverain. Toutefois nombreuses sont les meutes qui lui disputent son gibier.
Au terme de la courre, après s'être déchirés à belles dents, combien de limiers auront-ils encore la force de faire curée ?